Passé oublié, passé regagné : de l’émergence d’une génération d’héritiers
Abstract
Une bonne partie de ce que l’on a appelé « la littérature “beur” » a été caractérisée par l’effondrement des pères et la confrontation de leurs enfants avec un enfermement spatial, social et économique, conduisant à l’errance ("Le Thé au harem d’Archi Ahmed" de M. Charef ou "Territoire d’outre-ville" de Mounsi). Le père exilé, c’est aussi, avec lui, le lieu des origines qui s’est estompé. À sa place, s’est imposé l’univers du « quartier ‘cousin’ », inlassablement arpenté. Depuis une dizaine d’années cependant, une nouvelle tendance a émergé : elle affirme le principe généalogique et incite à l’exploration du passé familial.
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