D. De and . Béchillon, de brimer, de frustrer, de faire pièce à nos désirs, d'écraser nos pulsions Il ne faut pas refuser de voir qu'une tension existe, qui pousse tout sujet à s'affranchir de la règle, à se libérer des chaînes qui entravent sa liberté, à (re)prendre les rênes du pouvoir sans mesure dont il se voudrait détenteur. Le Droit dresse des digues contre la marée. Et la marée ne se retire jamais longtemps. Elle pousse, elle menace, elle déborde à la première occasion. Elle saccage parfois la digue. Et voici notre Droit violé, ineffectif. Inévitablement ineffectif. C'est son sort de subir cela (de temps à autre) Vouloir qu'il n'y ait de Droit authentique que parfaitement respecté, c'est se tromper de monde, Néanmoins, il y a peut-être du droit lorsqu'une sanction vient s'appliquer à qui décide de reprendre sa liberté naturelle et de briser les digues normatives, p.62

-. Rousseau, Du contrat social, 1762, L. I, chap

D. Maistre, L. Soirées-de-saint-pétersbourg, D. Maistre, . Pélagaud, and . Cie, 1821 (cité par P. ROSANVALLON, « La démocratie : esquisse d'une théorie générale ? Cours, 2013.

L. Bodin and . Six-livres-de-la-république, 1576, L. III, chap. 3 (cité par O. BEAUD, La puissance de l'État, op. cit, p.157