Transiciones : lo que transita, lo que pasa, lo que cambia y lo que dura - Aix-Marseille Université Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2016

Transiciones : lo que transita, lo que pasa, lo que cambia y lo que dura

Transitions : ce qui s’efface, ce qui passe, ce qui change et ce qui dure

Résumé

The dictatorship died with the dictator. It could not be sustained because society, the economy, in a word, people’s mentalities had changed. To put it another way, various transitions took place during Franco’s government from the mid-1960s on. Forty years ago, there was no power vacuum and history did not stop. e Transition, consequently, cannot be seen as a parenthesis, but rather as an unsatisfactory process that made possible the possible and rescued the essential to the point that it ran the the risk of postponing the future by exhausting the virtues of parliamentary democracy and of the rule of law.
La dictadura murió con el dictador. Y no se pudo mantener porque la socie-dad, la economía, en una palabra, las mentalidades habían cambiado. Dicho de otra manera distintas transiciones tuvieron lugar durante el gobierno del general Franco, a partir de mediados de los años sesenta. Hace cuarenta años, no hubo vacío de poder ni se paró la historia. La Transición, por consi-guiente, no puede aparecer como ningún paréntesis, sino más bien como un proceso insatisfactorio que instrumentalizó lo posible y rescató lo necesario hasta correr el riesgo de preterir lo venidero agotando las virtudes de la de-mocracia parlamentaria y del recurso a los decretos leyes.
La dictature mourut avec le dictateur. Mais on ne put en maintenir les fondements parce que la société, l’économie, en un mot, les mentalités avaient changées. Autrement dit, plusieurs transitions eurent lieu pendant le régime du général Franco, à partir des années soixante. Par conséquent, il y a quarante ans, il n’y eut pas en Espagne de vacance du Pouvoir et l’Histoire ne s’est pas arrêtée. La « Transition » ne peut pas apparaître comme une parenthèse car elle est plutôt le début d’un processus insatisfaisant qui instrumentalisa ce qui était possible et sauva ce qu’il fallait jusqu’à courir le risque de prétérition de l’avenir en épuisant les vertus de la démocratie parlementaire et le recours aux décrets-lois. Par-delà cette histoire qui blanchit le franquisme et fait dépendre l’importance de l’exil à son homologation postérieure par l’intelligentsia de l’intérieur, ce chapitre s’interroge sur le rôle des intellectuels au cours de ce processus de transition vers la démocratie qui mêle trois Espagne, celle de l’intérieur et son opposition et celle de l’exil. Dans ce contexte, les intellectuels furent plus des mentors que des acteurs, en fournissant un cadre conceptuel et des organes de réflexion. Certains proposèrent une nouvelle définition de l’État ou se contentèrent de gloser le vocabulaire de la démocratie. D’autres enfin ébauchèrent un modèle de réconciliation.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01475839 , version 1 (24-02-2017)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01475839 , version 1

Citer

Paul Aubert. Transiciones : lo que transita, lo que pasa, lo que cambia y lo que dura. Alberto Reig Tapia, Josep Sánchez Cervelló (eds.). Transiciones en el mundo contemporáneo, Publicaciones Universitat Rovira I Virgili, pp.55-83, 2016, 9788484245001. ⟨hal-01475839⟩
37 Consultations
0 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More