, de discours sur le discours, permis et même rendu nécessaire par l'obscurité qui subsisterait entre le signifié et le signifiant, dans l'excès de signifié. Tout au plus devient-il objet de critique. Selon quels critères ? Le langage s'analyse de manière critique en termes de vérité et d'exactitude, termes qui s

, Et dans un double sens fécond, l'ordre du discours et de la pensée instaure le règne de l'ordinaire, qui signifie à la fois l'ordre et la banalité qui en résulte par l'éviction de tout secret ou mystère mettant fin au règne poétique de l'admiration. S'il fallait se convaincre de ce désenchantement volontaire du monde qui naît de cette rhétorique qui ne veut pas dire son nom et de l'expression de la syntaxe universelle du jugement à partir de la combinatoire d'idées innées (étendue, nombre, mouvement, figures, etc.), il suffirait de lire le début des Météores : Nous avons naturellement plus d'admiration pour les choses qui sont au-dessus de nous, que pour celles qui sont à pareille hauteur ou au-dessous [?]. Ce qui me fait espérer que si j'explique ici leur nature, en telle sorte qu'on n'ait plus occasion d'admirer rien de ce qui s'y voit ou qui en descend

, Si la science cartésienne ferme le ban de la première de nos passions primitives (l'admiration) dans l'appréhension des phénomènes de la nature et instaure l'empire de la banalité, autrement dit de l'ordinaire, le discours qui l'expose ne saurait chercher à recréer une quelconque forme d'admiration par de trop éclatants artifices. La lumière de la science exige la transparence du discours. François-Xavier de Peretti 28 AT, p.231