L. Blin, « Pour la fête de saint Eldrad (le 13 mars), moine bénédictin, natif de Lambesc (781-875) », ibid On retrouve ici une occurrence de la formulation du maire de Lambesc Jacques Martin-Jaubert en 1825. 97. Lettre de l'abbé Jean-Luc Michel à l'auteur, 1 er mars 2017. 116. [Chan. François Trouche], « Éphémérides des saints de Provence », dans Semaine religieuse de l'archidiocèse d'Aix, 23 mars 1924 [rééd. Éphémérides des saints de Provence, Raphèle-lès-Arles, Vieilles coutumes lambescaines », dans Bulletin des Amis du Vieux Lambesc 171. 117. « Éphémérides des saints de Provence : une mise au point », dans Semaine religieuse de l'archidiocèse d'Aix, pp.29-43, 1924.

A. Beaup, L. Sanctuaires, and . Trièves, Archives diocésaines d'Aix et Arles, dossier « Lambesc ». 125 Deux communications y furent présentées, l'une du docteur Gérard Cardin, « Saint Eldrade et l'école théologique de Lyon au ix e siècle », l'autre du père Réginald Grégoire, o.s.b., professeur à l'université d'Urbino, « Saint Eldrade, entre légende et histoire ». 126. A. Bas, Eldrad, un saint lambescain..., p. 12 et 19. On n'est pas surpris de voir que cette fidélité à la tradition s'étend à la croyance en l'apostolicité des Églises de Provence (voir ibid, pp.293-123, 1980.

. Sur, Eldrad, l'essentiel des informations est fourni par Luigi Provero, « L'abbaziato di Eldrado a Novalesa e il confronto con la società valsusina (secolo ix) », dans Bolletino storico-bibliografico subalpino, pp.99-381, 2001.

. Dans-cette-perspective, Novalaise et de Breme s'accordent en effet non seulement pour insister sur sa naissance en haute Provence, mais aussi pour localiser en ces lieux l'un des miracles majeurs dont il était censé être l'auteur. « La Vie de saint Eldrad, que l'on peut sans doute, dans son état final, dater du xii e siècle, bien que sa première partie soit probablement plus ancienne, commence ainsi par exposer que ''le bienheureux Eldrad est issu d'une importante famille de la patrie gallicane, qui est appelée Provence, et, comme on le dit de source sûre, du château d'Ambel''. Si les sources ne permettent pas de vérifier l'authenticité de cette tradition, il semble en tout cas manifeste que l'insistance des hagiographes à situer le lieu de naissance d'Eldrad dans leurs domaines de haute Provence, au coeur de l'une des principales seigneuries que le patrice Abbon leur avait léguées en 739, relève d'un travail de réélaboration mémorielle destiné à valoriser le patrimoine transalpin de leur abbaye. Tout aussi significative fut la volonté des hagiographes de localiser l'un des principaux miracles d'Eldrad dans le diocèse de Briançon [sic pour Gap], au sein de laquelle [sic] le saint abbé aurait providentiellement libéré la vallée de l'actuel Monêtier-les-Bains des serpents qui l'infestaient. Selon la Vie de saint Eldrad, le saint abbé aurait décidé après ce miracle d'y envoyer certains de ses frères qui ''trouvèrent ce lieu si propice à l'habitation des moines qu'ils y bâtirent des églises, y construisirent des bâtiments et, en raison de son grand nombre de cellules, l'appelèrent le Monêtier (monasterium)''. En jouant sur l, peut être considéré comme un saint voué à la reconquête des terres transalpines de la Novalaise » 129 . Il poursuit : « Toutes les sources hagiographiques écrites par les moines de la

«. Les-toponymes-en-monasterium-qui-se-sont-développés and . Au-monestier, Ambel ou au Monêtier-les-Bains correspondent sans doute bien davantage à une tradition qu'à une réalité : malgré les dires de la chronique de la Novalaise, qui y situe d'anciennes communautés monastiques, il n'existe en ces lieux aucune attestation archivistique ou archéologique qui pourrait témoigner de la présence d'un ancien prieuré. Le chartrier de la Novalaise ne laisse d'ailleurs guère de place au doute, puisqu'il ne comporte pas la moindre trace d'un quelconque prieuré

L. Ainsi and . Eldrad-fut, à deux reprises, à l'origine de l'invention d'une tradition Une première fois au Moyen Âge central pour 129. Laurent Ripart, « L'abbaye de la Novalaise et son patrimoine provençal », dans Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes, Voir aussi id., « La Novalaise, les Alpes et la frontière (viii e -xii e siècle) », dans Frederi Arneodo et Paolo Guglielmotti, pp.63-76, 2015.

S. Attraverso-le-alpi, . Michele, and S. Novalesa, Teofredo e altri reti monastiche : atti del convegno internazionale di studi (Cervére-Valgrana Le travail de création d'un « passé mythique » par le moine qui a constitué le Chronicon Novaliciense a été finement étudié par P. J. Geary, Mémoire et oubli à la fin du premier millénaire, 130. L. Ripart, « L'abbaye de la Novalaise... », p. 73. 131. Ibid, pp.12-14, 1996.