Le lieu objet urbain, une singularité morphogénétique ? - Aix-Marseille Université Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2001

Le lieu objet urbain, une singularité morphogénétique ?

Résumé

Images which are broadcast by satellite represent electromagnetic impulses matrices of the geographic space portions: pixels. These representations are neither the geographic objects themselves, nor their direct "reflections" under the thoughtful shape of brilliance accompanied with a sensation of colour. They are representations of electromagnetic impulses resulting from object recognition. These are localized on the screen by means of a geodesic coordinate systems. On the screen, one sees localized differences between "images". These differences are considered as geographic because they are localized in the surface of the Earth. But is the localization sufficient to justify the "geographic" qualifier term? The question arises as far as several objects can be localized in the same localization. The geographic character does not so like localization but the geographic differentiation. In the case of the geographic space morphogenetic modeling method one observes images of objects the "reflections" are combined. Or more exactly, differences between images of objects which most of the time are not simple but not combined among them and for whom, i.e. the urbanized zones are chaotic singularities. The morph-genetic method does not lean only on the geodesic differentiation of the localizations but also on the geographic differentiation of objects. All objects are considered as having a locus in the surface of the Earth. This method recognizes at first locus localized before the localized objects, that is for which it tries to represent the geographic locus-objects.
Les images qui sont retransmises par satellite représentent des matrices d'impulsions électromagnétiques de portions de l'espace géographique : les pixels. Ces représentations ne sont, ni les objets géographiques eux-mêmes, ni leurs reflets directs sous forme de rayonnements réfléchis. Elles sont localisées sur l'écran à l'aide d'un système de coordonnées géodésique. On voit des différences localisées entre des images. Ces différences sont considérées comme géographiques parce qu'elles sont localisées à la surface de la Terre. Mais la localisation est-elle suffisante pour justifier le qualificatif de géographique ? La question se pose dans la mesure où plusieurs objets peuvent être localisés dans une même localisation. Le caractère géographique ne tient donc pas à localisation mais à la différenciation géographique. Dans le cas de la méthode de modélisation morphogénétique de l'espace géographique, on observe des images d'objets dont les reflets sont combinés. Ou, plus exactement, des différences entre les images des objets qui, la plupart du temps, ne sont pas simples mais combinés entre eux et pour lesquels, par exemple, les zones urbanisées sont des excroissances morphogénétiques. La méthode morphogénétique ne s'appuie donc pas uniquement sur la différenciation géodésique des localisations mais, également, sur la différenciation géographique des objets. Tous les objets sont considérés comme ayant un lieu à la surface de la Terre. Cette méthode détecte d'abord les lieux localisés avant les objets localisés, c'est-à-dire, qu'elle cherche à représenter les lieux-objets géographiques.
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Dates et versions

hal-01782199 , version 1 (02-05-2018)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01782199 , version 1

Citer

Sébastien Gadal. Le lieu objet urbain, une singularité morphogénétique ? . ThéoQuant 2001, Université de Franche-Comté, Laboratoire Théma, Feb 2001, Besançon, France. ⟨hal-01782199⟩
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