« Worstward Ho de Samuel Beckett, la violence du logos »
Abstract
Les mots, le raisonnement chez Beckett, secs, abstraits, ressemblent à une machine à trancher, à déchiqueter. Mais si cette violence du logos est manifeste, elle se trouve pourtant mise en échec – et avec elle la tentative d'atteindre le néant – non seulement par la révolte des affects mais aussi par l'invention d'une langue de la contre-violence au sein même du discours premier auquel il est fait ainsi violence. C'est ce mouvement contradictoire de la violence du logos dans Worstward Ho, ses caractéristiques, son évolution, son interprétation qui font l'objet de la présente étude.