L. Dermigny, C. I. Solier, and S. E. Paris, , vol.II, p.145, 1960.

. Ibid,

J. Neumuller, Acteurs et réseaux ultramarins. Provençaux et Languedociens dans l'espace indien (seconde moitié du XVIII e siècle) », master II, pp.79-80, 2013.

L. Dermigny, Cargaisons indiennes. op. cit., t. II, p.301

L. Chine, Le grand éloignement, la concentration des affaires des Européens à Canton et l'absence d'une base relativement proche pour traiter avec les marchands chinois hors de Chine -comme Manille pour les Espagnols ou Macao pour les Portugais -sont des obstacles majeurs, un marché difficile d'accès

. Aussi, En revanche, la Provence quitte la France en mars 1784 avec plus de 75 728 livres de coraux ouvrés 67 . Malgré une lente liquidation des affaires, l'opération s'avère rentable. En investissant directement dans l'affrètement de navires les entrepreneurs marseillais ont poussé loin l'intégration en aval de la filière. L'affaire ne devait toutefois pas être renouvelée car en 1785 l'État se décida finalement à créer la troisième compagnie des Indes orientales. Pour une destination si lointaine et mobilisant d'importants capitaux, le choix de l'investissement dans l'armement et/ou l'affrètement de navires ne pouvait être durable et le retour de la compagnie à monopole permit à Miraillet et Rémuzat de faire au plus simple pour leurs envois vers la Chine, Miraillet et Rémuzat saisissent la première occasion sérieuse qui se présente pour vendre en Chine. Celle-ci se produit en 1783. Afin d'organiser le commerce vers la Chine, l'État, qui écarte l'idée d'une compagnie privilégiée, incite les principales villes maritimes du royaume à créer une société par actions d'un fonds de six millions de livres chargée de gérer l'expédition de trois vaisseaux prêtés par l, vol.65

». Sur-le-commerce-«-À-la-chine and C. L. Dermigny, La Chine et l'Occident : le commerce à Canton au XVIII e siècle, pp.1719-1833, 1964.

A. Du-conseil-d'état-du-roi, , p.1783

. Ibidem,

L. Dermigny and C. Indiennes?, , p.91

, Sur le Dauphin pour la Compagnie française des Indes orientales en 1787, sur la Royal Elizabeth et le Washington en 1788 (AD13, 380 E 292, fol. 751 v°, vol.30

. Ibid,

, Jacques-Vincent Rémuzat forma une société par actions au fonds capital de 300.000 francs pour reconstituer son ancien établissement. Deux ans plus tard, à l'Exposition des produits de l'Industrie française, le Moniteur Universel distingua ses coraux pour « leurs formes agréables et le fini de leur travail, Néanmoins, en 1814, cette manufacture fut conduite, pour des raisons financières, à fermer définitivement ses portes