Pechiney in Australia: A History of Tomago Smelter (1978-1985)
Résumé
The Australian adventure began in the 1960s for Pechiney, attracted by a territory promised to become the Eldorado of bauxite. Aware of this wealth, Australia wants to value it and develop a local industry around the ore. Thus, in 1963, Pechiney took part in the large Gladstone alumina plant, operated as a cooperative by Queensland Alumina Ltd (QAL). Over the next decade, closer integration of the industry will affect primary aluminum production. In 1978, the Australian government proposed to Pechiney to create a joint venture to build an electrolysis plant on the Tomago site. The operation seduced the French producer for three reasons: the guaranteed supply of alumina, the proximity of the Asian markets and the possibility of selling its technology electrolysis tanks which he became a world leader thanks to his Savoyard laboratory, the LRF. After a period of study and negotiations sometimes tense around the price of electricity, the plant goes into operation in September 1983. Main partner with the Australian firm Colonial Sugar Refining, Pechiney brings its expertise to the new plant and leads the operations, particularly through its expatriate staff who help start up the plant and train the local workforce.
Pechiney en Australie : une histoire de l’électrolyse de Tomago (1978-1985) L’aventure australienne commence dans les années 1960 pour Pechiney, attiré par un territoire promis à devenir l’Eldorado de la bauxite. Consciente de cette richesse, l’Australie veut alors la valoriser et développer une industrie locale autour du minerai. C’est ainsi que Pechiney participe dès 1963 à la grande usine d’alumine de Gladstone, exploitée en coopérative par Queensland Alumina Ltd (QAL). Au cours de la décennie suivante, une intégration plus étroite de la filière va toucher la production d’aluminium primaire. Les pouvoirs publics australiens proposent en 1978 à Pechiney de créer une joint-venture afin de construire une usine d’électrolyse sur le site de Tomago. L’opération séduit le producteur français pour trois raisons : l’approvisionnement garanti en alumine, la proximité des marchés asiatiques et la possibilité de vendre sa technologie des cuves d’électrolyse dont il est devenu un des leaders mondiaux grâce à son laboratoire savoyard, le LRF. Après une période d’études et de négociations parfois tendues autour du prix de l’électricité, l’usine entre en activité en septembre 1983. Principal partenaire avec la firme australienne Colonial Sugar Refining, Pechiney apporte son expertise à la nouvelle affaire et conduit les opérations notamment par l’intermédiaire de ses personnels expatriés qui contribuent au démarrage de l’usine et à la formation de la main-d’œuvre locale.