A. Algardi, Saint Marie-Madeleine, bronze doré, H. 55cm, 1634, Basilique de Sainte Marie

A. Algardi, ». Charité, B. , and H. ,

. Voir-sur-cette-oeuvre, M. Jennifer, and A. Barocco, , p.102, 1999.

B. Voir-geneviève and S. Guilhem, Bronzes français de la Renaissance au Siècle des lumières, pp.210-211, 2008.

B. Marion, F. Machuel, and . Du-quesnoy, , pp.192-212, 2005.

R. De-la, On le sait par des témoignages, Pascal De la Rose qui avait fait le voyage à Rome, savait parfaitement dessiner des vues d'après nature. Bien avant Joseph Vernet ou les élèves de l'Académie de France à Rome sous les directorats de Nicolas Vleughels (1725-1737) ou de Charles Joseph Natoire (1700-1777) qui instituèrent ces séances d'études en plein air 97, comme ses vues des ports de Toulon et de Marseille paraissent avoir été exécutés directement d'après le motif 96

. Ou-claude-le-lorrain, mais aussi une vue panoramique, prise depuis « une montagne à un quart de lieu de cette ville 98 », le Faron sans doute. Et il se proposait d'exécuter pour lui « quelque chose de peint au naturel 99 ». L'année suivante, il s'engageait cette fois à « aller dessigner ce que [Cabart demandait] de la vue de Toulon et de celle de la Seine et de Six fours, au premier beau temps serein qui fera 100 ». De cette aptitude à saisir la ressemblance des peintres des arsenaux de Toulon et des De la Rose en particulier, Raymond Lafage (1656-1684) fera une fameuse caricature montrant Jean-Baptiste juché sur un âne, En 1699, il dessinait ainsi pour, pp.1600-1682

, Ce goût et cette pratique expliquent en grande partie l'incroyable développement de ce genre de peinture en Provence, que l'on observe chez les Julien, Van Loo, Volaire. À compter de 1786, l'étude directe du paysage s'imposera même comme l'une des matières privilégiées de l'enseignement du dessin des Gardes de la Marine, p.68, 1998.

, Sur cette question voir ROLAND-MICHEL, pp.233-242, 1987.

R. Mariane, ». , C. Loisel-legrand, M. Jean-françois, and E. Starcky, RMN, pp.211-229, 1990.

D. and L. Enseignement, , pp.72-73, 2003.

B. Emmanuelle and . La, pratique du plein air dans l'enseignement Académique », Dessiner en plein air . Variation du dessin sur nature dans la première moitié du xix e siècle, pp.51-59, 2017.

B. Emilie, B. Marc, B. Emilie, . Saiello, and G. Aude, Vleughels fait fort bien de promener les élèves : ce serait un bon coup s'il pouvait leur donner le bon goût du paysage, pp.323-336, 2016.

. Bn and F. R. Ms, , 22807.

. Bn and F. R. Ms, , 22807.

. Bn and F. R. Ms, , p.73, 1998.

L. Léon, D. E. Et-anatole, J. Montaiglon, and . Vernet, Pièces et notes pour servir à l'histoire de ses ports de France, p.141

, Ordonnance du Roi qui supprime les compagnie des Gardes [?] créée celle des élèves de la Marine, vol.1, p.44

L. Julien and ». Paysage-champêtre,

A. N. Marine, C1 267, fol. 102. Les ateliers de peinture et de sculpture des arsenaux en Provence

, Dès l'année suivante, il est à Toulon où il soumissionne à des marchés de sculpture et entreprend seul ou associé à Jean-Baptiste Allemand (1724-1815), plusieurs chantiers jusqu'en 1781 114 . Toutefois, contrairement à ce dernier, il n'obtiendra aucune maistrance à l'arsenal par la suite. De fait, si l'Académie de Marseille a pu être « un acteur fondamental de l'accroissement quantitatif et qualitatif des fabriques de faïence ou de toiles peintes à Marseille » comme l'a démontré avec pertinence Émilie Roffidal 115 , son influence sur la population des arsenaux mérite sans doute d'être relativisée. Plusieurs raisons expliquent cela. L'éloignement d'abord, a dû jouer un rôle considérable ; soixante kilomètres séparent en effet Toulon de Marseille. Impossible donc pour les ouvriers de Toulon de suivre les cours du soir à l'Académie comme pouvaient le faire les faïenciers de Marseille ; et lorsqu'ils sont classés, les ouvriers ne peuvent quitter l'arsenal sans autorisation. Le contexte artistique dans les arsenaux avait par ailleurs fortement évolué dans la seconde moitié du xviii e siècle. La réduction drastique des décors sculptés et peints pour des raisons techniques, celui d'alléger le poids des vaisseaux, mais également pour des raisons économiques, avait limité de fait le besoin de la Marine en sculpteurs et plus encore en peintres. Nul besoin, pour le peu qu'il y avait à faire d'aller chercher des artistes réputés dans les « provinces voisines » comme cela avait été le cas au tournant du siècle, avec les sculpteurs Toro ou Jean Lange. Le système des classes, mis en place en 1725, qui favorisait fortement l'endogamie, avait permis de sédentariser une population particulièrement bien formée aux attendus des arsenaux, Enfin le dernier artiste que nous pouvons citer est le sculpteur flamand Nicolas Joseph Valette. Dit « né à Namur », selon les archives de l'Académie de Marseille, il remporta en 1777 le second prix de dessin 113, vol.112

. Ad and . Var, , p.917

«. Parrocel and . Discours?», et Parrocel, Histoire documentaire?, 1890, op. cit., TII, p.320, 1885.

S. Toulon and T. , 5E 182, fol. 84 et 94 Il gagne ainsi l'adjudication du marché de sculpture de deux frégates la Magicienne et la Précieuse en 1778 pour 950 livres et en 1780, associé au sculpteur Jean-Baptiste Allemand le marché du décor de sculpture du vaisseau le Majestueux

«. Roffidal, , pp.193-209, 2006.

, AN. Fonds Marine, C230, fol. 103, lettre de à Monseigneur le duc de Chartres du 9 octobre 1784 et à M le Chevalier de Fabry et Malouel

, Académie phocéenne, qui comptait une quinzaine de professeurs 117 , leur gratuité et plus encore, l'usage de rétribuer le travail des élèves, constituaient un argument économique considérable qui conduira par ailleurs à un accroissement significatif du nombre d'apprentis sous la Révolution. Par leur pluridisciplinarité, les arsenaux pouvaient offrir des possibilités étendues de formation : des salles d'anatomie, ou de mathématique. En outre pour enrichir leur formation, plus que Marseille et son académie, c'est l'Italie qui fascinait les élèves toulonnais. Nombreux avaient été les peintres et sculpteurs à faire le voyage outre-monts dès le xvii e siècle et, Si l'on ne saurait comparer qualitativement les écoles de formation des arsenaux à l

, Et alors que les intendants de Brest et de Rochefort sollicitaient du secrétaire d'Etat à la Marine des bourses pour que leurs meilleurs éléments puissent suivre des cours à l'Académie Royale de Paris ou à l'Académie de Saint Luc 118 , à Toulon, les intendants prenaient leur plume pour réclamer un séjour romain. En 1784, le jeune sculpteur Jacques Félix Brun 119 (1763-1831) reçut ainsi la permission de séjourner trois ans à Rome avec une pension de 20 sols par jour « pour protéger et encourager ses talents précoces et extraordinaires » et pour « se perfectionner d'après les monuments antiques 120 ». Le même accommodement fut accordé l'année suivante à Barralier, pour « étudier d'après les grands maîtres 121 ». On ne trouve en revanche aucune demande d'aide pour intégrer l'Académie marseillaise. Ce n'est qu'en 1795, que le décret sur Les maîtres entretenus de toutes professions, et les ouvriers employés aux travaux des ports des arsenaux de la Marine, normalisa ces formations complémentaires, en stipulant que « les jeunes gens de 15 à 18 ans qui, s'étant destinés à la sculpture des vaisseaux, annonceront des dispositions particulières pour cet art, pourront être entretenus pendant deux ans, aux frais de l'État, dans des Écoles publiques pour se perfectionner 122 ». Entre Rome et Marseille, les ateliers de peinture et de sculpture de Toulon surent ainsi préserver un certain attrait en dépit de la réduction drastique des décors et l'exil des grands artistes réputés. C'est de ces ateliers que sortiront les principaux maîtres

F. Gérard and . De, Académique de dessin à l'Académie de peinture, sculpture et architecture civile et navale de Marseille, op. cit, p.101, 2016.

L. Théron, , p.568, 2003.

. Shm and . Vincennes, CC7, vol.352

, Fonds Marine, C2 30, année 1784, fol, p.83

. Ibidem, 1785, fol. 94 et Toulon, SHM., 1A1 237

I. Titre, , vol.1, p.75

, Malet de Noizel

. ©-magali-théron,

, 2 : Pierre Puget Académie d'homme assis, sanguine. 0, 49 x 0, 39 m Musée des Beaux-Arts de Marseille