, Au demeurant, le juge doit évaluer la valeur de la jouissance au jour où il se prononce. L'inuence du nouveau droit commun se manifestera désormais au travers de cette extension de l'assiette de la restitution. 41. L'extension de l'assiette de la restitution proviendra aussi de la bonne ou mauvaise foi du contractant. Le nouvel article 1352-7 du Code civil dispose ainsi que Celui qui a reçu de mauvaise foi doit les intérêts, les fruits qu'il a perçus ou la valeur de la jouissance à compter du paiement. Celui qui a reçu de bonne foi ne les doit qu'à compter du jour de la demande. La moralisation interviendra également désormais, quoique de manière plus limitée, s'agissant de la revente de la chose, le nouvel article 1352-2 du Code civil disposant désormais que Celui qui l'ayant reçue de bonne foi a vendu la chose ne doit restituer que le prix de la vente. Un second alinéa ajoute que S'il l'a reçue de mauvaise foi, il en doit la valeur au jour de la restitution lorsqu'elle est supérieure au prix. La règle provient de l'ancienne réglementation de la répétition de l'indu. 42. Ainsi, au-delà des innovations elles-mêmes, ce sont vraisembla