. L'espace-À-byzance and . Occident, Etudes comparées, dir. M. KAPLAN, pp.285-299, 2001.

M. Lauwers, . Naissance-du-cimetière-op.-cit.-;-h, . Gittos, and . Liturgy, Sur l'ecclesia et les processus de sacralisation : D. IOGNA-PRAT, Architecture, and Sacred Places in Anglo-Saxon England, 2006.

D. , Mises en scène et mémoires de la consécration de l'église au Moyen Âge, Turnhout, Lieux sacrés et espace ecclésial (IX e -XV e siècle), (Cahiers de Fanjeaux. Publication annuelle d'histoire religieuse du Midi de la France au Moyen Âge, vol.46, 2007.

G. Delaplace, F. Valentin, and «. Funéraire, Incertitudes morales, régimes de visibilité et vitesse de circulation des morts

.. I. Mémoire, , pp.11-23, 2015.

M. Lauwers and L. Le-cimetière-au-village-ou-le-village-au-cimetière-?-», Sur la gestion des restes des morts dans les cimetières : F. BLAIZOT, « L'apport des méthodes de la paléo-anthropologie funéraire à l'interprétation des os en situation secondaire dans les nécropoles historiques, Problèmes relatifs au traitement et à l'interprétation des amas d'ossements, vol.26, pp.1-22, 1997.

Y. Gleize, Réutilisations de tombes et manipulations d'ossements : éléments sur les modifications de pratiques funéraires au sein des nécropoles du haut Moyen Âge, pp.185-205, 2007.

C. Raynaud, Les nécropoles de Lunel-Viel (Hérault), de l'Antiquité tardive au Moyen Âge, pp.187-192, 2010.

M. Lauwers, .. G. «-l-;-Éd, S. Bührer-thierry, and T. Gioanni, Exclure de la communauté chrétienne : sens et pratiques de l'anathème et de l'excommunication (IV e -XII e siècle), pp.263-284, 2015.

C. Vita-eigilis and M. Ss, , vol.15, p.230

A. Elad, Medieval Jerusalem and Islamic Worship. Holy Places, Ceremonies, Pilgrimage, Leyde, pp.51-77, 1995.

J. Loiseau and L. Mamelouks, Une expérience du pouvoir dans l'Islam médiéval, pp.253-265, 2014.

«. Massignon, Les saints musulmans enterrés à Bagdad », loc. cit. n. 25. J. LOISEAU, Reconstruire la Maison du sultan, pp.317-319, 2010.

, Le choix se portait fréquemment sur des espaces non cultivables, d'où les termes de jabb?na et de ?a?r?' (plaine aride, désert) parfois employés pour désigner l'espace funéraire. L'archéologie a montré que les ruines, les lieux autrefois habités

, Dans l'acte de waqf d'al-N??ir Faraj de 812 H./1409, la superficie de l'ensemble du mustathn? de chaque village (le hameau, la mosquée, le champ de tombes et les chemins) fait l'objet d'une estimation globale : D?r al-wath?'iq, Dans les actes de waqf d'époque mamelouke, la maqbara figure systématiquement au nombre des éléments du terroir villageois exclus, pp.11-66

M. Amin, Catalogue des documents d'archives du Caire de 239/853 à 922/1516, El espacio de los muertos, vol.56, p.170, 1981.

Y. R??ib, Les cimetières chrétiens et juifs de la région du Caire au Moyen Âge, vol.44, pp.169-194, 2010.

, nécropoles extra muros était réservée au vendredi, les vivants passaient désormais quotidiennement auprès de leurs morts les plus fameux ; les mausolées urbains ouvrant systématiquement sur la rue, les premiers adressaient en passant leurs prières et leurs bénédictions aux seconds, tout en écoutant la récitation coranique accomplie

N. Cette-Économie, dont on ne mesure sans doute pas encore combien elle a structuré les rapports sociaux, s'est cristallisée en Orient dans l'institution du waqf 95 . Fonder un waqf consistait à immobiliser des biens, mobiliers ou immobiliers

, hors des règles contraignantes du droit islamique en matière de succession, la jouissance ou le bénéfice financier d'une partie ou de la totalité des biens fondés en waqf -le financement de l'oeuvre pieuse proprement dite pouvant être reportée à la mort de son fondateur, voire à l'extinction de ses ayant droits 96 . Parmi les innombrables oeuvres pieuses susceptibles d'être fondées en waqf, les morts avaient leur part, que le champ de tombes lui-même fût un bien waqf ou que l'inhumation des indigents fût financée par une fondation pieuse. À l'époque mamelouke, les membres de l'aristocratie fondaient volontiers un waqf au profit de leur futur mausolée, afin de s'assurer une récitation perpétuelle du Coran sur leur tombe et de s'attirer la bénédiction des vivants par des distributions de nourriture aux indigents, souvent organisées auprès du mausolée lui-même. Il n'était certes pas besoin d'un tombeau, pas même d'un mort, pour établir un waqf. Mais quand bien même l'oeuvre pieuse n'était utile qu'aux vivants, c'est bien une transaction entre des vivants et des morts qu'instituait le waqf en vertu de sa perpétuité. L'économie des relations entre les vivants et les morts en pays d'islam a ainsi trouvé dans le waqf une forme institutionnelle dont l'importance, dans les échanges tant matériels qu'immatériels, n'a cessé de croître au Moyen Âge. * En posant la question des vivants et des morts à Jérusalem, notre congrès a affiché une ambition comparatiste qui prend acte du renouveau des études médiévales tant sur les mondes juifs d'Orient et d'Occident que sur les pays d'islam. Mais au-delà du constat d'une convergence relative entre les espérances eschatologiques des trois grandes traditions monothéistes -que l'on songe au rôle que Jésus doit jouer au Jour du jugement dans l'islam sunnite, et dont Jérusalem doit être le théâtre 97 -, nos connaissances sont encore trop disparates pour soutenir une véritable comparaison entre les différentes sociétés médiévales. Les progrès de l'archéologie quant au traitement des morts dans les sociétés chrétiennes et les communautés juives d'Occident, comme d'ailleurs dans la société franque d'outremer, sont sans commune mesure avec les résultats pourtant encourageants de l'archéologie islamique. Plus fondamentalement, les voies divergentes suivies par la recherche sur le Moyen Âge en Orient et en Occident, la difficulté que rencontrent les historiens orientalistes à faire émerger une histoire sociale des pays d'islam

, Mais la dyssimétrie des sources disponibles, recueils d'avis juridiques (fat?w?) et de cas jugés (naw?zil) en Occident, littérature juridique mais aussi documents d'archives en Orient, ne permet pas une appréciation symétrique de l'institution. Voir les références données supra n. 81 et A. GARCIA SANJUÁN, Till God Inherits the Earth, 2007.

J. Loiseau, . Choisir, and . Famille, Waqf et transmission patrimoniale en Égypte au xve siècle, Annales islamologiques, vol.47, pp.175-195, 2013.

M. Urvoy, ». Jésus, and D. Du-coran, , pp.438-441