C. Duflos and . Montesquieu, Montesquieu est-il un philosophe libéral ? », Raisons Politiques, n°24, vol.80, 2005.

, Lettre d'un patriote?, p.72

. Ibid, L'auteur admet toutefois que dans ces deux Etats, la puissance du roi y est modérée par l'existence d'un parlement ou d'une diète, et que le monarque n'y est que le chef de la nation et non pas son maître, p.70

P. Rabaut, Lettre adressée aux Protestans du Languedoc, à l'occasion de l'attentat commis sur la personne sacrée du Roi, 1757, p.7

, Lettre d'un patriote?, p.73

«. Qu'est-ce-qu'un-pouvoir-légitime-pour-calvin, ?. , and R. Méditerranéennes, , p.15, 2004.

. Ibid, , p.50

J. F. Spitz and . Droit-de-résistance, Sur cette question, Dictionnaire de philosophie politique, p.149, 1996.

L. Lettre-d'un and . Patriote?, , p.95

C. Lauriol, L. Baumelle, P. Cabanel, P. Joutard, L. Camisards et al., C'est également l'opinion présentée par Antoine Court dans le Patriote français et impartial qui parle ainsi des camisards : « Il est encore plus incontestable que leur conduite fut généralement désavouée par tous les huguenots du royaume et que ceux du Languedoc même et des Cévennes qui ne s'étaient pas laissés gâter au fanatisme?, Tel l'Accord parfait, évoqué plus haut : « Quelle monstrueuse injustice d'ailleurs de rendre tous les protestants du royaume responsables des actions d'une troupe de paysans, p.112, 2002.

L. Lettre-d'un-patriote? and O. , L'auteur ajoute : « Le fanatisme a t-il jamais manqué de s'emparer des esprits, aussitôt que les persécutions ont arboré leur étendard dans un endroit ?, p.96

, Il faut attendre le milieu du XIXème siècle pour que cesse ce clivage. Comme l'écrit D. LIGOU, « la légende dorée devient désormais majoritaire avec le double ralliement du monde des Lumières et de l'ensemble des protestants. C'est l, La révolte est quasi unanimement condamnée par les élites réformées et revendiquée par les milieux populaires, qui confondent dans la même admiration camisards

L. Joutard and . Camisards, Revue Belge de philosophie et d'histoire, vol.57, p.730, 1979.

H. Bost, «. Dans-l'historiographie-camisarde-d'antoine, and . Court, , p.128

L. Lettre-d'un-patriote and ?. , , p.105

. Ibid, , p.96

. Ibid, , pp.81-82

. Ibid, , p.86

, Mais il ne règle que la question de l'état civil des non catholiques 74 . Il faut attendre la Révolution pour que soit consacrée la liberté de conscience. En effet, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen des 20 et 26 août 1789 précise dans son article X : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, L'édit de Versailles de 1787 constitue à n'en pas douter un premier aboutissement des efforts entrepris par les partisans de la tolérance civile

. Ibid, L'avocat aixois accorde même à l'édit de Nantes la valeur d'un contrat « inviolable qui ne pouvait plus être annulé que du commun consentement des deux parties, En 1770, le juriste catholique Portalis reconnaît que « jamais les protestants n'ont pris les armes en France que lorsqu'on les y a poursuivis, vol.501, pp.4-5

, Condé par exemple mettent systématiquement en exergue le loyalisme des protestants présentés par la propagande réformée du temps comme les véritables défenseurs de la couronne. Voir E. GASPARINI, « L'Histoire au service de la protestation politique des réformés français avant la Saint-Barthélémy, L'Histoire institutionnelle et juridique dans la pensée politique, 2006.

, Ou de certains pamphlets parus après la Révocation comme Les soupirs de la France esclave attribué au pasteur Jurieu

, De lointains ancêtres cévenols de l'auteur de ces lignes, appartenant à sa famille maternelle, ont ainsi tardivement « régularisé » leur mariage clandestin : « L'an mil sept cent quatre vingt neuf et le vingt quatrième jour du mois de janvier, ont comparu devant nous curé de cette paroisse, Pierre Hubac (?) et Marianne Agulhon (..) lesquelles parties nous ont déclaré qu'elles avaient contracté une union conjugale du consentement de leurs pères et mères respectifs par acte du seize avril mil sept cent cinquante neuf reçu par Maître Meinadier notaire » (AD Lozère, EDT 069 GG1-Baptêmes, mariages, sépultures (1764-1792 -paroisse de Gatuzières), Une simple déclaration devant un juge royal, ou devant le curé de la paroisse agissant en qualité d'officier d'état civil, rend légal un mariage non religieux. Les naissances et les décès sont traités de la même manière

, C'est la mobilisation des représentants du clergé qui parvient le 23 août 1789, à l'occasion de la discussion du texte de la Déclaration, « à arracher cette formulation restrictive » (M. GAUCHET, verbo « Droits de l'Homme, p.693, 1988.

, A noter que le titre 1 er de la constitution du 3 septembre 1791 précise que « La Constitution garantit, comme droits naturels et civils (?) la liberté à tout homme (?) d'exercer le culte religieux auquel il est attaché

, En effet, on ne peut que s'interroger comme nous y invite L. SCUBLA à propos de la Déclaration de 1789: « Instaure-t-elle pour autant un nouvel ordre politique exempt de toute dimension religieuse ? Ou ne réalise-t-elle pas plutôt une nouvelle articulation du politique et du religieux ? » (« Les dimensions religieuses de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, p.92

F. Quastana, , pp.245-246

A. Cité-par, R. Dupont, and . Saint-etienne, Rabaut Saint-Etienne poursuit :« La contraindre est injustice, l'attaquer est un sacrilège. Je réclame pour deux millions de citoyens utiles leurs droits de Français. Ce n'est pas la tolérance qu'ils demandent : c'est la La liberté. La tolérance ! le support ! le pardon ! la clémence ! Idées souverainement injustes envers les dissidents, tant il est vrai que la différence de religion, que la différence d'opinion n'est pas un crime. La tolérance ! je demande qu'il soit proscrit à son tour, et il le sera, ce mot injuste qui ne nous présente que comme des citoyens dignes de pitié, p.151, 1989.

A. Billecoq, Spinoza et l'idée de tolérance, p.140, 1998.