« Muralité et retour au métier » - Aix-Marseille Université Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2012

« Muralité et retour au métier »

Résumé

En 1938 Gromaire reçoit la commande des Gobelins sur le thème des quatre éléments, dont la Terre, qui tombe du métier une année plus tard ; Matisse voit débuter le tissage de sa Femme au luth et de Ciel et Terre (Polynésie) en 1947. Un fossé semble séparer l’ordonnance héroïque de la première, célébrant le paysan et sa dure vie de labeur, du lyrisme apaisé et intimiste des secondes. Pourtant une même volonté de modernisation esthétique marque les deux créations : recherche de la muralité, synthèse des formes et réduction des nuances, retour à ses fonctions premières de revêtement chaud et coloré de l’architecture publique ou domestique. Les somptueux tissages d’après Gromaire et Matisse, fruits d’une collaboration soucieuse des prérogatives de l’artiste et du lissier, réalisent, par-delà la fracture de l’histoire, une même poétique de l’œil et du toucher, union de modernisme et de sacralité ancestrale du métier.
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FROISSART_Tapisserie 1938-1947 (version auteur HAL).pdf (132.33 Ko) Télécharger le fichier
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Dates et versions

hal-02338136 , version 1 (29-10-2019)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02338136 , version 1

Citer

Rossella Froissart. « Muralité et retour au métier ». L’Art en guerre. France 1938-1947, sous la direction de Laurence Bertrand Dorléac et Jacqueline Munck, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Paris-Musées, pp.429-430, 2012. ⟨hal-02338136⟩
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