, Dans les deux films, c'est sur un pont qu'une énigme à jeu de pistes -comme l'est le montage cinématographique -entre en scène pour la première fois dans le récit : contenu d'une mallette

, Voir, par exemple, les bonus de l'édition vidéo du film chez Potemkine en, 2018.

, Ourcq en pleine transformation : à la fois détruits et en reconstruction), des friches industrielles, des palissades, où il n'y a ni gauche ni droite, ni haut ni bas, et ainsi de suite, à une série d'escaliers que l'on ne fait que monter, à un espace où l'on ne fait plus que du montage. Chez Rivette aussi, comme chez Fulci, deux cinéastes chorégraphes fascinés par le temps dévorant, on a affaire à une perception non humaine : dans Le Pont du Nord, on ne trouve pas stricto sensu des zombies, mais Baptiste n'est pas humaine -extraterrestre, ange gardien ? -et Marie est presque une morte-vivante (elle est en sursis, inscrite sur liste noire ; et finira par mourir). Et, en fin de compte, de Fulci à Rivette, est-ce si différent ? Si être un zombie, c'est marcher dans le raccord, en rendant tout équidistant à tout