, Les Morticoles considèrent essentiellement les malades comme des « supports de tortures » (ibid, p.34

«. Le-«-trône-»-de-boridan, . Petit, ». Grassouillet, and . Dans-la-salle-torquisite, , pp.94-95

, Derrière le personnage du docteur Boridan se cacherait le docteur George DUJARDIN BEAUMETZ (1833-1895) (selon L'Inter édiaire des chercheurs et des curieux, 1894, op. cit., p. 334) ou le docteur Albert ROBIN (1847-1928) -ce qui est moins vraisemblable (selon DONALDSON-EVANS (Mary), « Medical Menace in Léon Daudet's Les Morticoles, p.166

, 25 et 33. C'est un endroit « d'égorgement, de massacre » où « des cris perçants », des « beuglements atroces et sourds » se font entendre. C'est une place « bondée de misérables en haillons, d'une saleté repoussante, DAUDET (Léon), Les Morticoles, pp.17-18

«. Dieu-de-la-dichotomie, Malasvon correspondrait à Jules Émile PEAN (1830-1898), chirurgien et chef de service à l'hôpital Saint-Louis de Paris (L'Inter édiaire des chercheurs et des curieux, 1899, op. cit., p. 916 ; GELFAND (Toby), « Medical nemesis, Empereur de la chirurgie morticole, vol.1894, p.162

, Il s'agissait tout à la fois, note Félix Canelon, d'une « salle d'attente de la mort » et « de brutalité », d'une « salle de supplice » où les malades infortunés « partaient pour l'abattoir, le visage grandi d'épouvante » et devenaient « des breloques de supplice, DAUDET (Léon), Les Morticoles, pp.59-60

, « Les malades y sont liés par « l'abominable tricot qui enserre les bras et les mains, et empêche tout mouvement » ; ils y font connaissance avec Fifille, « une lance, un lourd bâton liquide », source d'« un coup de fouet aux mille lanière cinglante, vol.343, p.135

. «-Édifice-sinistre, des « médecins juges [tels] le stupide Cercueillet » y président aussi aux exécutions, p.191

, Pour Vincent KAUFMANN, ses « expériences frankensteiniennes sont décrite par Canelon comme quelque chose de pire encore qu'une violation de sépulture, p.35

. Littérature and . Villeneuve-d'ascq, Pour L'Inter édiaire des chercheurs et des curieux (1899, op. cit, Cudane serait l'allias d'un docteur GABRIEL, p.916, 2017.

, Ceux-ci utilisent de « fines aiguilles rougies » que l'on enfonce « par la mâchoire, jusqu'au crâne » et qui rendent les « molairiens [?] enragés après trois séances » (DAUDET (Léon), Les Morticoles, p.297

. Ibid, n°838 (15 juin), p. 916), les personnages de Clapier, Wabanheim et Avigdeuse correspondraient respectivement aux docteurs Albert ROBIN, vol.XXXIX, pp.1846-1918

, Les amphithéâtres servent notamment à mettre en scène certaines expérimentations, comme celle de Bradilin sur « un petit gas malingre et jaune », utilisé pour « la contagion du cancer des glandes, p.242

, Au lieu de fables et de contes à dormir début, on leur inculque des principes de botanique, physique et chimie ». Ils ne s'intéressent pas « à la destinée des âmes », mais au seul corps. Ils « sont athées, matérialistes, anticléricaux à outrance, Les Morticoles ont « banni un idéalisme vague et tout ramené à des notions nettes, vol.129, p.123

, Chez un élève de Bradilin, les animaux sont ainsi « soumis à des tortures aussi raffinées que les malades de Boridan : des lapins étiques broutaient mélancoliquement les débris d'une salade jadis verte, p.102

. Vieillard and . La-physionomie-fine-bien-que-convulsée, au parler nasillard que l'on haïssait pour sa sévérité aux examens » (ibid., p. 181), le docteur Bouze correspond vraisemblablement au docteur Henri-Ernest BAILLON (1827-1895), professeur d'histoire naturelle médicale à la Faculté de médecine de Paris (L'Inter édiaire des chercheurs et curieux, 1899, p.916

, DAUDET (Léon), Les Morticoles, op. cit, p.321

, on apprend aux enfants « l'obéissance aveugle, le respect du maître, la soumission aux lois stupides qui encombrent la société des Morticoles et qu'ils croient très supérieures à des dogmes, alors qu'elles sont plus creuses et avilissantes. » (ibid, p.55

. Ibid, Une « édition portative » de ce Code a été éditée par le docteur Crudanet (ibid, pp.287-288

. Méderbe and . Parlement, ayant choisi la « profession d'avocat, comme plus propre à satisfaire ses besoins d'argent », avait donné à Félix Canelon « l'impression d'un bandit armé pour la vie sociale, certain de l'impunité, puisqu'il buvait à l'auge du châtiment et de la récompense, avait « une connaissance dure et marbrée du Code, p.291

, Les Morticoles sont « tous abrutis de matérialisme, p.71

. De-«-loi-fondamentale, Léon DAUDET racontera : « Quand je faisais, de 1885 à 1892, mes études de médecine, il y avait un premier dogme scientifique, qui était celui de l'Évolution. On en mettait partout. L'Évolution était la tarte à la crème de la biologie, de la psychologie, de la philosophie, de la médecine, Évolution et microbes, cela répondait à tout, expliquait l'univers et remplaçait Dieu » (ibid, p.299, 1922.

, Félix Canelon note qu'« il est remarquable que tout leur athéisme n'a pas empêché les Morticoles de conserver le dimanche comme jour férié » (DAUDET (Léon), Les Morticoles, p.98

. Le-docteur-foutange-«-rabâche, ainsi constamment « ses formules : L'hérédité, l'hérédité, l'hérédité. » (ibid., p. 168). C'est cet aspect du personnage qui a conduit certains commentateurs à l'assimiler à

. C'est-«-sur-la-place-du-parlement, située en face du quartier des riches, que, chaque année, afin de célébrer la Matière, « devait partir le cortège, composé des ratés politiques, des Académiciens, des médecins de la Faculté, du Secours universels et des juges ». La « noble, la douce, l'auguste Matière, par laquelle tout ce qui est fait est bien fait, vol.217, p.129

«. Seul-le and . Saint, Dabaisse s'y soumet du fait d'une éthique toute personnelle, pp.113-114

, Entre eux, « les médecins ne se ménagent guère » et se traitent mutuellement avec « mépris ». Ainsi, chez eux, le « héros est un être hypocrite et tenace, persuasif et hâbleur. Il s'adjuge les travaux de plus modestes que lui, les dépouille sans vergogne, les élucide, les met à la portée du public » et « chacun tremble devant lui ». « Les Morticoles se servent beaucoup du chantage, [?] les plus habiles collectionnent des dossiers, et font savoir, vol.228, p.153

». Il-s'agit-d'«-un-vieil-article, Et tout un chacun sait qu'il existe « des moyens pour tourner cette difficulté. Le plus simple est d'engager les suicidés à laisser leur fortune à une salle déterminée d'hôpital, p.110

C. Morticole,

. De-son-côté and . Médecins, Ils ont institué des tribunaux où ils discutent la responsabilité morale, condamnent les nombreux criminels d'après leur degré de sauvagerie et les répartissent ensuite dans divers établisse ents où ils servent à l'éducation de la jeunesse » et où « on les utilise pour des expériences » 78 . Mais l'office du juge est à la fois plus restreint et plus large qu'habituellement 79 : plus restreint, parce qu'il est peu de litiges qui sont soumis à des organes judiciaires ; plus large, parce que le médecin juge en permanence ses malades

L. Justice, Cela vient en grande partie du fait qu'elle est soumise à la médecine légale 81 , dont « l'hilarant » docteur Gigade est la grande figure. Or, celle-ci se soucie moins de « la recherche des coupables », qui « aboutit rarement », que de la manière de déterminer avec précision « la technique des meurtres » 82 . Les victimes sont souvent aussi mal traitées que les prévenus, bien plus mal, même, lorsqu'elles osent s'en prendre à un médecin 83 . Quant au contentieux disciplinaire, il a pour fonction principale de mettre hors d'état de nuire les collègues chez qui naîtraient des scrupules ou qui seraient tentés de faire prévaloir des principes moraux plutôt que scientifiques 84 . Il est confié à une formation collégiale, à des jurys dont les membres participent, par ailleurs

, En temps normal, la justice morticole s'exerce au quotidien, dans le cabinet même du médecin ou à l'hôpital, sans qu'il soit nécessaire de recourir à des cours organisées. Léon Daudet donne notamment l'exemple du docteur Foutange -médecin, nous l'avons dit, des 78 Ibid, p.103

, Au-dessous d'eux, siégeaient d'autres pantins en robe et toque noire. Crudanet présidait, flanqué de deux trognes sinistres. Derrière moi s'étageait une série de bancs, p.288

&. Lorsqu, ». De-fous, and C. Dit, les jeunes gens de la Faculté de médecine morticole (dite FMM) poussent « des exclamations, des hurlements ». Ils racontent « les infamies » qui s'y passent, « les arrestations arbitraires, la façon dont tel ou tel Morticole riche avait acheté la conscience de deux docteurs, et s'était débarrassé de sa femme

, Il en va de même dans la matière du droit pénal des affaires : Méderbe, le « médecin raté, avocat », « plaidait surtout les affaires financières, pour leur gros profit et les secrets qu'elles lui livraient, et on les lui confiait en prévision de ses relations demi-politiques, demi-judiciaires, Cette jeunesse trouvait de pareilles moeurs ignobles, mais elle les admettait, p.287

, La médecine légale est devenue une discipline autonome par suite de la loi de 1803. Elle occupe, à la fin du siècle, une place stratégique dans le champ du savoir universitaire. Quelques affaires retentissantes, comme l'affaire Gouffé, l'affaire dite de « la malle sanglante de Millery, Sur l'histoire de la médecine légale au XIX e siècle, voir CHAUVAUD (Frédéric), pp.1889-1890, 2000.

, DAUDET (Léon), Les Morticoles, op. cit, p.104

L. Procès-contre-le-docteur-sorniude-;-anagramme-de-«-soin-rude, ». Noté-mary, and D. , Menace in Léon Daudet's Les Morticoles », Medical Examinations, op. cit., p. 170), intenté par le sieur de Sigoin, dont la femme l'avait trompé avec ce chirurgien qui lui avait ensuite enlevé ses ovaires, s'achève par la honte publique et la condamnation des plaignants aux dépens (DAUDET (Léon), Les Morticoles, pp.288-293

, hystériques et somnambuliques : celui-ci fait comparaître ses malades, se comportant à leur égard comme un « inquisiteur implacable [?], un juge autoritaire et dur » qui « recueille des aveux lamentables, des confidences [?] qui amènent aux joues des larmes de honte » et oblige les patients à confesser leur(s) maladie(s) et leurs méfaits 85 . La justice qu'il rend est, à l'occasion, une justice spectacle qui a lieu dans les amphithéâtres de la FMM 86 et même dans les salons 87

, En matière de justice, le personnage le plus important du pays des Morticoles est l'omnipotent docteur Crudanet, celui-là même qui avait accueilli les passagers et l'équipage du Courrier. À la fois magistrat, professeur et praticien -il est « à cheval sur tous les pouvoirs, vol.89

, Aliénation mentale servent d'inter édiaires entre la justice et les médecins » ; ils « livrent ou soustraient au bourreau qui bon leur semble, séquestrent, interdisent, condamnent, suivant le dogme de la responsabilité morale, dont eux seuls obtiennent au concours le redoutable secret » 91 . Tous les médecins de Morticolie qui y ont un intérêt personnel peuvent adresser des patients à Ligottin ou à l'un de ses collègues, de manière à les faire plus facilement enfermer 92 . La justice morticole considère ces spécialistes comme les seuls capables de connaître (ou reconnaître) les pathologies des fous, Les médecins des fous, dirigés par le docteur Ligottin, jouent également un rôle essentiel : « lui et ses collègues de l

S. Si and . Fait, Publiquement interrogée par Foutange au sujet d'un vol de montre, sa patiente Rosalie avoue : « Eh bien ! oui, là j'ai volé une montre, p.165

, 3) qui « vaut pour toutes les assemblées, depuis les collèges jusqu'aux Parlements, en passant par les hôpitaux, les prétoires et les Académies », on y « traite de la jurisprudence, p.178

C. Clapier, ;. M-lle-rosalie, and ;. Dix, Le cas de Marie (dite Blanche) WITTMANN est symptomatique de certaines attitudes médicales dénoncées par Léon DAUDET. Employée dans le service de CHARCOT, elle était, pour le besoin des démonstrations de celui-ci, maintenue dans un état et une position favorisant la survenance de crises et les « leçons cliniques à la Salpêtrière, une fois par mois, « se presse une foule élégante » venue « accabler de questions leurs médecins respectifs ». À l'une de ces occasions, le professeur Foutange eut la bonté de « "donner une séance de son remarquable sujet, p.201, 1920.

P. Gigade, Il éclaire tout, la jurisprudence, l'histoire, le vie journalière. Il diminue la responsabilité, [?] il nous permet de mettre la main sur tout, Nous lui devons notre omnipotence. » (DAUDET (Léon), Les Morticoles, p.148

. Ibid, , pp.230-231

, « Nous assistâmes au long défilé des glorificateurs de la Matière. Après les politiques

, Sa robe rouge rayée de noir indiquait sa double puissance de magistrat et de professeur

, Suivaient les juges subalternes, mêlés aux délégués d'hygiène, aux rapporteurs des crimes et des suicides, les médecins des fous », parmi lesquels « le fameux Ligottin, p.133

. Cf, ibid., les pp, pp.345-346

, Quelques conditions de forme, faciles à respecter, sont cependant exigées pour rendre effective l'admission d'un soi-disant malade dans une maison de fou : « deux témoignages professoraux », le « paraphe » d'un commissaire de police et « deux gros cachets noirs, avec la tête de ort sur cha ps, préétablies et ne respecte pas l'orthodoxie en vigueur 93, p.94

, Si des commentateurs relevèrent alors quelque emportement et des exagérations de la part de leur auteur, les qualités de style et d'imagination de celui-ci furent aussi largement reconnues 95

, il est aujourd'hui possible de faire le départ entre ce qu'a représenté Léon Daudet et l'intérêt à la fois littéraire et historique de sa satire socio-médicale, oeuvre de jeunesse 96

, Elle comprend également, « les carcasses », dangereux et furieux que l'on place en observation en « maison de campagne » et que le docteur Ligottin aimerait voir « pendre, dès qu'ils se manifestent, Figurent encore, parmi les fous, les « artistes (lamentables crétins), musiciens (maniaques au cerveau débile), sculpteurs (statuomanes), peintres (insensés), architectes, écrivains, romanciers (métaphoromanes, érotomanes, écholaliques), poètes (graphomanes) » (ibid, pp.341-343

D. E. Edmond, . Goncourt, and . Dédicataire-des-morticoles, une richesse d'images, de l'horreur, de l'horreur? mais de l'horreur amusante, et un style brisé, plein de vie, au milieu d'une ironie féroce, d'une ironie à la Swift. » (Dimanche 1 er avril 1894, Journal des Goncourt, t. IX, op. cit, pp.202-203

B. Maurice and . Qualifie, Les Morticoles de « pamphlet d'une extraordinaire violence », de « livre féroce, tuméfié d'horreur, éclatant de sanie et beau pourtant de jeunesse », dans lequel se trouve comme « un chant d'espérance, une longue louange du sens humain » (« Méfiez-vous des médecins, Le Journal, vol.1894, p.1

, Octave MIRBEAU évoque « un beau et terrible pamphlet » marqué d'un « accent de formidable exagération, de la plus belle, de la plus haute satire, Le Journal, p.1, 1896.

. Henri-duvernois-parle-d'un-livre-«-avec-des-hideurs, un peu prétentieux et exagéré, mais avant tout un livre peu banal, sorti d'un cerveau qui s'est donné la peine de penser et quelquefois celle d'écrire? ce qui devient précieux comme une rareté. » (« Critique littéraire, La Presse, 1894, 60 e année, p.3

, René DOUMIC relève « une verve qui se soutient à travers quatre cents pages compactes, un art de décrire avec relief, un don de la raillerie à l'emporte-pièce, un sentiment tout ensemble du grotesque et de l'horrible » et voit en Léon DAUDET un auteur « laborieux », qui « a des idées, Journal des débats politiques et littéraires, 1894, 106 e année, pp.1-2

». Henry-maret-salue-«-un-livre-d'un and ». Qu, un écrivain qui « n'a rien de commun avec aucune école », « un écrivain essentiellement original et personnel » (« Revue dramatique et littéraire », Le Radical, 1894 (an 103 de la République), 14 e année, n°170 (mardi 19 juin/1 er messidor), p. 2b). Les critiques de la Gazette anecdotique, du Matin (7 juin et 21 septembre 1894)

, Voir, outre les références citées supra en n. 8, CAPE (Anouck), « Les Morticoles : une utopie médicale », Recherches interdisciplinaires sur les textes modernes (RITM), pp.113-136, 2004.

J. Froudiere-(, Littérature et aliénisme : poétique ro anesque de l'asile, pp.1870-1914

, From Therapeutic Nihilism to the Detection of Simulated Symptoms : A Sequential Critique of Medical Treatment from the 1850s to the, pp.1914-1932, 2010.

G. War-by, L. Flaubert, L. Daudet, and . Céline, Elisabeth ROUDINESCO s'autorise à qualifier Les Morticoles : la propre angoisse de Léon Daudet face à la maladie (celle, terrible, de son père, qu'on lui promet alors également), sa propre expérience de la médecine dans le Paris des années 1880-1890 et, enfin, l'état des sciences médicales, Thèse Lettres modernes, p.61, 2006.

, dans une moindre mesure, aux risques que font parfois courir, aujourd'hui, le progrès et les nouveautés de la science médicale et, alors, ce qui est décrit de manière parfois outrancière et très ironique dans cette oeuvre paraît d'un coup moins caricatural 97 . Les Morticoles montrent combien il est difficile, tant pour les juristes que pour les médecins, de faire l'économie d'une réflexion sur l'éthique de la peine (dans une acception large et au double sens de ce mot). Ils signalent le risque et le danger que peuvent représenter, d'une part, une médecine qui se prétend capable de diriger les âmes et les comportements sociaux au même titre que le fonctionnement des corps et

, Morticoles de « livre dont la nullité littéraire est évidente », quand les (hypo)thèses qu'elle développe à son sujet, pp.60-65

, On commence à se demander si tout compte fait, Daudet ne serait pas à sa place dans les débats si actuels sur les charmes du clonage et autres joyeusetés bio-éthiquement (in)correctes » (KAUFMANN (Vincent), Ménage à trois, p.115