, qui surjoue un certain nombre de ses codes pour en délaisser d'autres, met en crise la démarche herméneutique des personnages comme du lecteur. Il narre les infortunes de l'interprétation, qu'elle se confronte au réel ou à des textes, renvoyant sans cesse le lecteur à ses limites et laissant ses personnages sombrer dans une débâcle généralisée du sens. La Disparition apparaît ainsi comme l'expression même de notre besoin de faire signi er le monde et de notre incapacité à y parvenir. Sans aborder les questions complexes et centrales de traduction, il s'agit donc ici de dresser le constat -et surtout pas le bilan -de ce qui se fait, s'écrit et s'invente aujourd'hui sur ce texte fondateur. Avec La Disparition, c'est notre conception même de la littérature qui se trouble, nous invitant à jeter un oeil neuf sur elle et sur nos façons de la lire -ce que les contributions ici rassemblées s'e orcent de faire, Quelle est la postérité du roman ? Comment a-t-il été interprété et pourquoi ? Quelle conception de l'Histoire et du politique y a eure ? Comment revisite-t-il et revitalise-t-il nos ré exes interprétatifs ? Ce sont de telles questions -et d'autres encore -que les textes d'Hermes Salceda

». and L. Échos, Une histoire d'amour et une histoire d'e », Les Lettres françaises, 4 juin 1969, vol.28, pp.105-106, 1969.

M. Bénabou and . Autour, La Quinzaine littéraire, vol.1, pp.8-9, 1969.