, On retrouve ceux-ci sur deux maquisards arrêtés par les Allemands à Signes le 2 janvier. Paul Rossi qui commandait le détachement attaqué ce jour-là a pu s'enfuir bien que blessé. Témoin du massacre (qu'il relatera dans le journal clandestin de Draguignan, Résistance, ce qui sera repris par Maurice Schuman à Radio-Londres), recueilli par des habitants de Signes, il sera convoyé jusqu'à la clinique du Dr Roy à Saint-Tropez pour y être opéré. Quant à Gaffino, après sa mission bas-alpine, il a été renvoyé dans le Var pour constituer un camp « de triage » à Gassin, chez Donatien Moulton, sujet britannique, propriétaire du domaine de Barbeyrolles. Ce camp sert à sélectionner les réfractaires qui rejoindront les maquis bas-alpins. L'arrivée de la « Gestapo », le 21 février 1944, met fin à son existence mais prévenus, Gaffino, Moulton et la vingtaine de réfractaires présents peuvent fuir AD . Plusieurs maquisards originaires des Maures vont être tués dans les Basses-Alpes, en particulier Marcel Battaglia qui avait été l'un des créateurs du maquis en 1943, fait prisonnier et mort lors de l'embuscade que ses camarades avaient tendue pour le faire échapper, ou bien encore Victor Léon et François Sibilli, de Ramatuelle, tué dans les combats de la Libération à Castellane. un détachement de la 1 e compagnie FTP -très durement éprouvée dans les Basses-Alpes -est renvoyé dans le Var en avril 1944 sous le nom de détachement Battaglia et s'installe finalement près de Villecroze, Bien que le maquis se soit progressivement de plus en plus éloigné des Maures, les liens n'ont pas été rompus. Le secteur reste le cadre de certaines de ses missions. L'une d'elles vise à « punir » deux gendarmes de Grimaud qui se sont montrés hostiles. Interceptés par quatre maquisards près de La Garde-Freinet le 23 décembre, ils sont « avertis » et dépouillés de leurs uniformes