Les dominicains de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume dans les turbulences des années de guerre (1940-1945)
Abstract
Le couvent des Dominicains de Saint-Maximin et le site de la Sainte-Baume suivent deux chemins parallèles pendant les années 1940-1945. Le premier occupe une place notable dans la vie intellectuelle et spirituelle du temps, avec pour figure de prou le père Bruckberger qui accueille, entre autres, Albert Camus. mais le couvent est aussi un lieu de confrontation entre moines gagnés au progressisme et traditionalistes. La Sainte-Baume, lieu de pélerinage, de rencontres et de retraite, très tourné vers Marseille, trouve un nouveau souffle sous la direction du père Piprot d'Allaunes, mais l'école hôtelière qu'il crée en vient aussi à secourir de jeunes juives d'origine étrangère, non sans que cet accueil et les conversions qui l'ont accompagné ne soulèvent des problèmes.