. «-e-poi, . Un, :. Terra-!-»-;-«-andavo-giù, . Ton, and . Toroton-toroton?, Le narrateur, au début du récit, se moquait des fanfaronnades des poètes ; à la fin, l'expérience lui apprend que les hommes ne sont pas les rois du sexe. Alors que ni Lucien ni Apulée ne le mentionnent, Fo lui fait préciser, en miroir avec sa première transformation, que « i coglioni » « si sciolgono » et « ritornano normali » et que « il pisello » « scompare ». D'ailleurs, dans la rédaction la plus récente du texte, celle publiée en 2006, Dario Fo, qui dans l'édition de 1982 signalait un déshabillage du protagoniste suivi du coup d'oeil déçu de la dame, élimine cette séance mortifiante. La dame, compréhensive, demeure câline et congédie avec tendresse, et même de façon maternelle, le pauvre homme si prosaïquement « normal » : Quando ti abbracciavo e tu mi prendevi tutta, corpo e anima, mi sembrava che tu fossi un dio, ! »). L'unique constatation satisfaite du Lucius d'Apulée se mêle ici de stupéfaction

, Voilà pourquoi les dieux de l'Olympe se sont infiltrés dans l'arche de Noé pour séduire les belles mortelles. L'édition Fabbri de 2006 mentionne comme auteurs de ce texte à la fois Dario Fo et Franca Rame. À travers la déconvenue finale du machiste, présenté comme sexuellement bien inférieur à l'âne, transparaît d'une part un clin d'oeil féministe et d'autre part -élément nécessaire et obligé de tout texte de Fo -une allusion/raillerie directe à l'endroit du machisme institutionnel élevé à un niveau politicosocio-économique tel qu'il donna naissance à ce que d'aucuns (d'aucunes) appelèrent (appellent) le « celodurismo ». S'il ne s'agit pas ici (seulement) de fermeté/autorité, du moins s'agit-il de taille, une taille, qui, Une bonne mortification, quand même, pour les prétendus séducteurs et astres de la virilité que sont bien des hommes. Leur bijou de famille n'est qu'un maigre avorton comparé au glorieux appareil qu'arborent les animaux

, Lucio e l'asino s'achève sur une pensée compatissante envers le blason trop "normal" du jeune coq déconfit. Indéniablement, ici et dès les premières écritures de « l'Âne d'or », c'est la femme qui est victorieuse : une victoire dont il n'y avait pas lieu de tirer gloire chez Lucien, car la mésaventure finale du protagoniste n'allait pas à gloire de la gent féminine, alors que chez Dario Fo c'est la figure masculine et elle seule qui ressort flouée et humiliée