T. J. Watts, International dictionary of university histories, pp.417-419, 1998.

G. Fleury, «. L'enseignement-supérieur, and ». Dans-paul-masson-dir, Une faculté de théologie a existé de 1810 à 1883 : Georges Fleury, « La faculté de théologie catholique d'Aix », dans Mémoires de l'Institut historique de Provence, t. VI, Deuxième partie : Le bilan du XIX e siècle, t. VI, La vie intellectuelle, vol.2, pp.122-138, 1924.

, Christophe Charle et Régine Ferré éd, Pour replacer l'évolution aixoise dans son contexte général, outre les ouvrages cités infra : Christian, vol.2, pp.463-525, 1985.

F. Cadilhon, B. Lachaise, J. Lebigre-;-médiéviste, A. Luchaire, and J. Zeller, le mentionne à cinq reprises. P. 269, il cite son Histoire d'Allemagne comme un possible succès de librairie, un des rares de la période pour un historien universitaire, après La Cité antique de Numa-Denis Fustel de Coulanges. Voir aussi l'article nécrologique rédigé par son gendre, Histoire d'une université bordelaise : Michel de Montaigne, faculté des arts, faculté des lettres, vol.14, pp.180-184, 1976.

B. Pim-den, pour Ouvré, à noter que l'auteur multiplie les erreurs ou ignorances biographiques à son sujet) et p, pp.314-316

A. Brun and . Bibliographie, Eugène Duprat », dans Provence historique, t. 1, fasc. 2, 1950, p. III-XII. Voir surtout Marc Bouiron, La redécouverte des archives d'un érudit provençal

. Le-fonds-eugène-henri-duprat-À-la-bmvr-de-l'alcazar-À-marseille, dans Archéologie de Provence et d'ailleurs, Mélanges offerts à Gaëtan Conges et Gérard Sauzade, B. A. P., supplément 5, pp.809-819, 2008.

, avec dessins et deux planches, Le sol et ses habitants, t. XIV, Monographies communales, pp.367-369, 1931.

C. Charle and F. Être-historien-en, une nouvelle profession ? » dans François Bédarida dir., L'histoire et le métier d'historien en France, Dictionnaire biographique des historiens, pp.87-89, 1945.

, Dictionnaire biographique des historiens, pp.7-10, 1988.

R. Baehrel, L. Une-croissance, and . Basse, Preuve parmi d'autres de l'influence de ce livre : dans un entretien publié dans le Nouvel Observateur des 25-31 octobre, Provence rurale de la fin du XVI e siècle à 1789, essai d'économie historique statistique, p.253, 1961.

, montrent en particulier le rôle d'Ernest Labrousse (1895-1988), professeur à la Sorbonne, dans cette « génération labrousssienne ». À noter les termes qu'ils emploient, p. 185: « Maurice Agulhon conserve son jardin varois?, Les courants historiques en France, op. cit, vol.42, pp.178-185

M. Denis, «. L'approche-régionale, and ». Dans-françois-bédarida-dir, Ce centre s'est ensuite fondu dans des organismes de recherche à ambitions méditerranéennes. 46. Signalons un morceau d'anthologie : Jacques Rougerie, « Note critique. Faut-il départementaliser l'histoire de France ?, La citation est à la p. 194. 44. Elles sont avant tout dans la France du Sud le fait des régions d'outre-Rhône, cf. Philippe Martel, « Histoires d'Occitanie », dans Revue d'Alsace, vol.133, pp.178-193, 1958.

, et s'interroge gravement devant ces travaux provinciaux : « Sommes-nous en train de sombrer dans la plus attristante petite histoire ? ». Réponse d'un des auteurs ainsi mis en cause : Philippe Vigier, « Un quart de siècle de recherches historiques sur la Province, dans Annales historiques de la Révolution française, vol.222, pp.622-645, 1975.

P. Joutard and M. Vovelle, Régis Bertrand, « Michel Vovelle en Provence, de l'histoire sociale à l'histoire des mentalités, mentalités, cultures, France (XV e -XX e siècle). Mélanges Michel Vovelle, vol.68, pp.561-572, 1997.

M. Agulhon, La sociabilité méridionale. Confréries et associations dans la vie collective en Provence orientale à la fin du 18 e siècle, vol.2, p.p, 1966.

, André Latreille avait cru voir dans la modestie de l'édition « un signe de l'exiguïté des crédits alloués à nos facultés des lettres, parentes pauvres de la "recherche scientifique" ». Il n'est pas inutile de signaler que les autres ouvrages recensés plus brièvement dans la seconde moitié de l'article sont : Émile Coornaert, Les compagnonnages et Eric J. Hobsbawm

M. Agulhon, Pénitents et francs-maçons de l'ancienne Provence, Essai sur la sociabilité méridionale, La réédition comporte une préface où M. Agulhon évoque la genèse et l'impact de l'ouvrage, 1968.

M. Vovelle, Les métamorphoses de la fête en Provence de 1750 à 1820, Piété baroque et déchristianisation, les attitudes devant la mort en Provence au XVIII e siècle, 1973.

, Yann Codou, Lucy Vallauri, Henri Amouric, Jacques Thiriot, « Gabrielle Démians d'Archimbaud : aux fondements de l'archéologie médiévale française », dans Provence historique, t. 65, fasc, Georges Duby a précocement écrit l'article « Histoire des mentalités », dans Charles Samaran dir, vol.53, pp.1-3, 1961.

G. and M. Vovelle, en donne à la Revue historique un compte rendu enthousiaste où il déclare : « La collection Univers de la France devrait donc être l'un des grands chantiers historiques engageant, peu ou prou, la quasi-totalité des historiens d'une certaine génération » ; il observe en particulier : « L'histoire provençale profite, incontestablement, de la succession quasi ininterrompue d'une série de grands historiens, que les autres provinces peuvent lui envier » 55 . Ajoutons que l'éditeur aixois Édisud allait, peu après, publier l'Histoire d'Aix-en-Provence (1977) et l'Histoire d'Avignon (1979) selon le même prinicpe : un ouvrage collectif rédigé par une équipe soudée d'universitaires. À la même époque, les historiens professionnels régionaux tendent également à prendre le relai des ecclésiastiques érudits dans l'Histoire des diocèses de France, commencée en 1967 avec Le diocèse de Marseille, dirigé par Jean-Rémy Palanque, responsable avec Eugène Jarry de la collection. Le diocèse d'Aix suivra en 1975, Renaissance et baroque à Aix, recherches sur la culture architecturale dans le Midi de la France de la fin du XV e au début du XVIII e, vol.2, pp.377-385, 1969.

. Aussi-ce-volume and . Le-sud-est, « un des meilleurs historiens français actuels, le chef de l'école historique de Provence » (R.-H. Bautier), et deux archivistes départementaux, Édouard Baratier, qui en sera l'auteur principal, et Ernest Hildesheimer. En fait, l'éditeur renonça à poursuivre cette publication et ses promoteurs ne parvinrent ensuite à publier, sous une formule associative

, Une découverte progressive Isoler le corps enseignant, en particulier universitaire, des autres producteurs d'histoire des xix e et xx e siècles est une expérience significative : l'universitaire est venu tardivement aux archives départementales ou communales, où il a rejoint des historiens non professionnels (c'est-à-dire, répétons-le, ne tirant pas leurs revenus de l'histoire), qui l'y ont précédé

J. Meyer, Christian Amalvi, « Une grande entreprise d'historiographie régionale : les publications de la maison Privat, l'éditeur des régions de France (1966-2006) », dans Revue, L'histoire des provinces françaises et la rénovation des études régionales », dans Revue historique, vol.95, pp.167-197, 1971.

, Lorsque les historiens universitaires commencent à aller aux archives de même que les médecins universitaires se mettent à aller à l'hôpital, c'est d'abord parce que le choc que constitue la défaite de 1870 conduit à la découverte de la « science allemande » et surtout parce que le centenaire de la Révolution encourage et impulse une extension du grand récit national. Il s'agira de fédérer dans l'histoire de la nation l'histoire de chaque région de France, sans pour autant souligner ses particularismes. Jusqu'à aujourd'hui, le sujet tabou par excellence des historiens français reste les langues dites « régionales ». Le grand élargissement des « territoires de l'historien » à l'histoire économique, sociale, religieuse, l'histoire maritime, l'histoire rurale voire l'histoire des mentalités qui marque le xx e siècle, va ensuite jouer de plus en plus en faveur des universités de province et des archives provinciales. Si l'on veut faire une histoire agraire ou une histoire maritime de façon approfondie et sérielle, mieux vaut dépouiller les registres des notaires, des amirautés, des intendances sanitaires et les archives des chambres de commerce que s'en tenir aux rapports des intendants à l'administration centrale ou à la correspondance de Colbert. Par un paradoxe qui n'est qu'apparent, l'intérêt croissant manifesté par les historiens universitaires aixois pour les potentialités de l'histoire régionale semble lié à la montée en puissance de la faculté des lettres d'Aix et ne correspond en rien à un repli de ses membres, Le poids de l'administration centrale et de sa conception du rôle de l'universitaire semble au xix e siècle déterminant. L'universitaire des années 1840 à 1870 n'est pas l'héritier de la grande tradition historiographique des Mauristes : ce sont les chartistes qui le sont. Lui est plutôt le descendant des historiographes du roi, qui triaient et présentaient en un style choisi les données que les autres avaient élaborées

;. «-l'université-française and . Dans-revue-d'alsace, Cette livraison très riche souligne les profondes différences entre les cas français et allemand et, du côté français, un certain « désamour » dont va souffrir l'histoire régionale universitaire à partir de la décennie 1990, Signalons aussi : R. Bertrand, « Les lieux et les temps de l'histoire provençale, pp.363-381, 1945.