, La contreleçon de littérature médiévale qui est offerte au tout début de Mistero Buffo -placée à dessein en ouverture -pour séduisante et convaincante qu'elle soit n'annule pas pour autant la lecture qui jusque là a été faite du poème Rosa fresca aulentissima, et sans doute les spécialistes de littérature médiévale la jugeraient-ils contestable, Mais cela signifie limiter à ce bas niveau les classes "basses" de la société

. Dans-l'élaboration-de-spectacles-tels-que-mistero, L. Buffo, F. Bibbia-dei-villani, J. Osceno, L. Padan et al., Jullàre Françesco? Fo a toujours affirmé partir de documents authentiques, fruits de recherches en bibliothèque et en archives, mais il donne rarement ses sources, et peut-être nombre de textes qu'il attribue à des auteurs issus du peuple sont-ils des textes de lettrés 24 . x, vieillira-t-il moins vite que celui de Dario Fo : on n'y perçoit pas de dichotomie tranchée hommes/femmes, encore moins d'exaltation du couple ouvert et de l'union libre (cf. par exemple Coppia aperta quasi spalancata, 1982.

, Et Franca a dit : « Reposons-nous. Restons tranquilles au moins une année, allons voir nos textes joués à l'étranger? » Nous avons préparé un programme magnifique. Sauf qu'entre-temps arrivaient dans le monde des choses pour le moins tragiques : guerres, crimes, bombardements, massacres, infamies, mensonges sur l'existence d'armes de destruction massive, et puis d'autres balivernes et puis les manifestations pour la paix, puis celles pour le travail, les retraites, l'école, les hôpitaux et la santé publique? Et par dessus le marché, en contrepoint, Berlusconi et ses quatrevingt-dix avocats

, Dans les éditions qui suivirent apparaît un prologue où Fo mentionne plusieurs noms de « marins » qui participèrent aux expéditions en Amérique, dont l'espagnol Cabeza de Vaca, dont il aurait lu le récit après coup. Or d'une part Cabeza de Vaca n'était pas un simple marin, d'autre part les deux récits concordent sur de si nombreux points qu'il est difficile d'imaginer qu'il n'ait eu connaissance du récit espagnol qu'a posteriori : Cabeza de Vaca, Un exemple : l'histoire narrée dans Johan Padan à la découverte des Amériques, vol.230, p.p, 1979.

, Ce sont : Gli arcangeli non giocano a flipper, Settimo : ruba un po' meno, Mistero Buffo, Morte accidentale di un anarchico, Non si paga ! Non si paga !, Claxon trombette e pernacchi, Johan Padan a la descoverta de le Americhe, Lu Santo Jullàre Françesco, Tutta casa, letto e chiesa, Coppia aperta, quasi spalancata, Una giornata qualunque, L'eroina, Grasso è bello, ainsi que quelques courts monologues qui faisaient partie de spectacles donnés en 1969 et 1970. année il a doublé son capital, En 2000 est paru en Italie un épais volume de 1242 pages où Franca Rame a rassemblé les textes des pièces « les plus représentatives des divers moments -théâtraux, historiques

, Il faut renoncer à nos vacances et recommencer tout de suite à faire du théâtre. Nous devons donner notre contribution, même minime, à cette lutte pour tenter d'endiguer l'avalanche qui nous entraîne tous dans la fiente, en même temps que la dignité et la justice, Alors Franca a dit : « Non, nous ne pouvons pas rester tranquilles à regarder ce qui arrive

Q. De-même and . Berlusconi, Une lutte non seulement contre le pouvoir mais aussi contre les partis d'opposition, inefficaces ou corrompus 27 , et contre la popuxlation des électeurs (Ubu Bas, L'anomalo bicefalo). D'où l'utilité des passages à la télévision, quand ils sont possibles, car ils permettent de toucher -et donc d'informer et de contre-informer -une large masse de public. Aujourd'hui, l'autre canal d'information, libre de censure celui-là, du moins dans les domaines qui nous intéressent, est internet. Fo, à l'occasion, y a recours 28 . Toujours afin de « spalancare il cervello alla gente, 1994.

D. Fo-et-franca-rame and F. Milan, , pp.8-9, 2005.

, Dans les années 60-70 Fo a critiqué le Parti Communiste Italien

P. Youtube-en,

. Fo-attribue-cette-pensée--la-sienne--À-molière, Je n'aime pas la tragédie parce qu'avec le drame, avec le désespoir, avec l'angoisse on obtient à la fin un effet libératoire, de catharsis : les larmes jaillissent et, coulant sur le visage, effacent tous les ferments de la raison, alors qu'avec la satire, dans le ricanement, on rit, on ouvre grand la bouche, mais en même temps le cerveau aussi s'ouvre grand et les clous de la raison s'enfoncent dans le crâne et n'en sortent plus, p.10