A. Boucourechliev and . Beethoven, Essai sur Beethoven, 1963.

A. Boucourechliev, , p.47, 1991.

A. Boucourechliev, De façon générale, voir le chapitre II de son ouvrage Essai sur Beethoven intitulé, « Le langage et le temps, pp.29-47, 1991.

B. Définition-que, , p.46, 1991.

, Olivier Revault d'Allones, op. cit, p.82

C. , P. Ricoeur, and L. Premier, Comme le souligne Ricoeur, « l'histoire est un moment de la compréhension de nous-mêmes en tant que nous coopérons à cette histoire » 65 et, citant Husserl dans le § 15 de la Krisis intitulé « Réflexions sur la méthode de nos considérations historiques », il rappelle que pour Husserl : Nous tentons de dégager l'unité qui règne à travers toutes les positions historiques de but, à travers l'opposition et la solidarité de leurs transformations ; à la faveur d'une critique constante qui ne retient jamais que l'enchaînement d'ensemble de l'histoire, telle la cohérence d'une personne, nous tentons finalement d'apercevoir la tâche historique que nous sommes les seuls à pouvoir reconnaître comme étant la nôtre personnellement. Le regard ne part pas de l'extérieur, du fait : comme si le devenir temporel, dans lequel nous devenons nous-mêmes, n'était qu'une simple succession causale extérieure ; le regard procède de l'intérieur. Nous, qui n'avons pas seulement un héritage spirituel, mais qui ne sommes aussi

, Le concept d'univers locaux semble interroger le paradoxe fondamental dans lequel nous sommes (comme êtres dans le monde à nul autre pareil) bien souvent englués si nous refusons de devenir des funambules. L'unité de l'histoire n'est compréhensible que par l'accumulation et la coïncidence de nos subjectivités, seules à mêmes de reconfigurer sa totalité, d'envisager son orientation et, cela, à partir de la seule possibilité 63 Paul Ricoeur, Ce qu'interroge Ricoeur via Husserl, c'est tout le paradoxe de ce que nous avons nommé univers locaux et que nous avons souhaité voir se révéler dans l'instant, p.19

. Paul-ricoeur, , p.25

. Paul-ricoeur, , p.35

, Paul Ricoeur citant Husserl, pp.35-36

. Husserl-cité-par-paul-ricoeur, 37 : « En retour, je ne puis me libérer d'une histoire retombée, sédimentée, qu'en renouant avec le sens « enfoui » (verborgene) sous les « sédimentations », en le refaisant présent, en le présentifiant (vergegenwärtigen). » 68 Paul Ricoeur, p.57

. Paul-ricoeur, L'analyse de Ricoeur est éclairante à plus d'un titre. Nous n'en relaterons que certains aspects, et sqq. Également, pp.233-272

. Paul-ricoeur, 256 : « La constitution d'un monde en commun dans le réseau intersubjectif de l'expérience sera donc notre premier problème : pour le phénoménologue, cette constitution doit être menée à partir d'un premier noyau de constitution : ce centre de rayonnement de toute l'analyse, c'est l'identité qui doit être reconnue entre la signification du corps d'autrui pour lui et la signification qu'il a pour moi. Comment ce corps d'autrui est-il le même pour lui qui le vit comme son « ici » et pour moi qui le perçoit comme mon « là-bas, p.257

. Paul-ricoeur, , p.256

, En me déplaçant, en regardant les choses du monde d'un autre point de vue, je suis à même de coordonner d'autres lieux au mien et de m'envisager comme un « ici » potentiel 75 . Dans l'instant de l'avènement, l'événement pourra, possiblement, occuper un lieu si et seulement si nous acceptons de nous abandonner à l'éclatement de l'étrangeté 76 . Si et seulement si nous remplissons le vide auquel paraît nous conduire l'inconnu par le corps de l'autre qui s'y annonce. Le corps d'autrui, mais aussi et surtout le nôtre comme autre. L'instant comme révélation. L'instant comme unité minimale par laquelle peut advenir la réécriture de nos histoires. Par l'expérience musicienne, par la verticalisation de ces instants que nos écoutes respectives approchent, par le partage de ces manières d'être sensibles dans lesquelles nos corps s'abandonnent tout en passant, nous explorons la multiversalité du musical, région par région. Par là, nous apprenons, en le vivant, que notre présent (à partir duquel nous regardons le monde et les autres) vient d'un passé et nous restons continuellement ouverts à ce qui est déjà devant nous. À l'écoute des bruits et des rythmes des autres que nous vers lesquels nous re-venons quand il s'agit de nous comprendre mieux, troisième (l'imagination) se situe, elle, dans la champ des « variations libres » 73 . Celles-ci nous libèrent de nos seules perspectives pour nous permettre de prendre en compte une autre vie que la nôtre, c'est-à-dire une autre histoire 74

N. , se sait à partir d'un passé et s'ouvre à son avenir, de telle sorte que les trois dimensions du présent, du passé et de l'avenir sont exactement contemporaines et définissent ce que Kierkegaard appelait "l'instant

. Paul-ricoeur, , p.252

, moment tire sa forme d'une loi universelle, l'association spécifiée par un transcendantal plus déterminé, la formation en paire ; ainsi se rend intelligible le mouvement de transgression par lequel le sens « moi » se transfère de l'original à l'analogue. Le deuxième moment apporte le secours d'un déchiffrage perceptif des expressions de comportement, par quoi je remplis la visée d'une autre vie. Le troisième moment ajoute à cette lecture des concordances de comportement, l'imagination du « si j'étais là-bas ». Ainsi progresse, du vide au plein, la visée d'une vie étrangère, sans pourtant que cette transgression de la sphère du propre me donne en original le vécu d'autrui. » : Husserl cité par Paul Ricoeur, p.253

. Paul-ricoeur, , p.252

.. Paul-ricoeur, L. Bibliographiques-accaoui-christian, D. Paris, ;. De-brouwer, «. Blin-georges et al., BENMAKLOUF Ali, L'identité. Une fable philosophique, p.p. IX, 1959.

. Bonnefoy-yves and . La-journée-de-françois-hollan, CHARLES Daniel, « Esthétique du fragment dans la musique contemporaine, Essai sur Beethoven, 1963.

, -La fiction de la postmodernité selon l'esprit de la musique, 2001.

J. Beauffret, Entretiens avec Frédéric de Towarbicki cité par Daniel Charles, op. cit, p.73, 2001.

, En hommage à Roland Barthes et à son ouvrage Le grain de la voix, 1981.

-. Contemporains, ». Saint-john-perse, P. De, and S. Perse, Textes réunis et présentés par Éveline Caduc, Actes du colloque de Nice, 4, 5 et 6 mai 2000, ILF-CNRS -« Bases, Corpus et Langage », Association des Amis de la Fondation Saint-John Perse, Nice, Publications de la Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines de Nice, pp.231-259, 2002.

;. Cheng-françois, . Michel, . Kubrick, and C. Paris, ESCLAPEZ Christine, « L'interprétation musicale : entre plein et vide », Music and the Arts, Acta semiotica fennica XXIII. Approaches to musical semiotics 10, Actes du 7e Congrès International sur la Signification Musicale, sous la direction de, Vide et Plein. Le Langage pictural chinois, pp.116-129, 1980.

, FONTANILLE Jacques, Sémiotique et littérature. Essais de méthode, 1999.

L. Hersch-jeanne and . Philosophique, Une histoire de la philosophie, pp.14-22, 1981.

E. Husserl, Leçons pour une phénoménologie de la conscience intime du temps, 1996.

. Leloup-jean-yves, « Paysages sonores : une courte histoire du 'soudscape' et des 'nature recordings' (1) », mis en ligne le 28 août, 2008.

. Ouaknin-marc-alain, PATY Michel, « La nature du temps cosmologique selon Jacques Merleau-Ponty, 1994.

. Primäs-hans, J. Synchronicité, and . Vonhoff, Texte original : « Synchronizität und Zufall », Zeitschrift für Parapsychologie und Grenzgebiete der Psychologie, vol.38, pp.61-91, 1996.

. Ranciere-jacques, . Paris, .. Galilée, and . Olivier, SEVE Bernard, L'altération musicale ou ce que la musique apprend au philosophe, Plaisir à Beethoven, 1982.

. Stoïanova-ivanka, Manuel d'analyse musicale. Les formes classiques simples et complexes, 1996.

B. Vecchione, . Dolce-stil, A. Novo, N. Nova, and . Music, L'idée de ''raison musicale trope'' dans le motet de circonstance du Moyen Âge tardif », Il nuovo in musica. Estetiche. Tecnologie. Linguaggi, sous la direction de Rossana Dalmonte et Francesco Spampinato, pp.105-122, 2008.