). De-clapiers-collongues-(balthazar and D. E. Boisgelin,

, Les Éditions de Minuit, 1978, l'enseignement jésuite a prospéré dans les villes de magistrature et de parlement, L'éducation des jésuites (XVI-XVIII e siècle)

M. À-l'échelle-de-l'europe and . Iii-(james, Pour la France, voir ROCHE (Daniel), Le Siècle des lumières en province. Académies et académiciens provinciaux, Science Reorganized, Scientific Societies in the Eighteenth Century, pp.1680-1789, 1978.

, Sur Aix, l'Académie ne fut créée qu'en 1808, hors de notre période d'études

. L'historique-de-chaque-fauteuil-est-disponible-en-ligne,

C. Pour-la-france and . Houdaille-(jacques, Pour un article récent basé sur les données généalogiques de l, Mortalité dans divers groupes et notables du XVII e au XIX e siècles, vol.35, pp.800-1800, 1980.

, « Long-term trends in the longevity of scientific elites: Evidence from the British and the Russian academies of science, Voir également VERON (Jacques), « L'Académie Française et la circulation des élites : une approche démographique, vol.65, pp.455-471, 1985.

, La population exposée à l'âge t comprend la population de l'âge t-1 dont on soustrait les décès entre t et t-1 et à laquelle on ajoute les personnes nommées à l'âge t

. Cf, . De-la, and . Croix, David) et LICANDRO (Omar), « The longevity of famous people from Hammurabi to Einstein », Journal of Economic Growth, vol.20, pp.263-303, 2015.

G. Leca-cite, Notice sur la vie de C.-A. Fabrot, doyen des professeurs en droit de l'université d, p.7, 1855.

, LECA (Antoine), op. cit, p.132

. Herbermann-(charles, PALLEN (Pace), SHAHAN (Thomas) and collaborators, The Catholic Encyclopedia (18 volumes), 1907.

, Pour quelques auteurs, même si des ouvrages étaient signalés dans le dictionnaire de Masson

. Parlement and T. Joseph-pitton-de, et Lieutaud (tous les quatre lors d'une délibération du 9 mai 1894 ; Archives municipales, D1 art. 32, délibération lors de laquelle fut également décidé d'ériger un buste à la gloire de Peiresc devant l'université, En 1811, la ville d'Aix décide de rendre un hommage public, à l'occasion du recensement et d'un besoin de mieux identifier les domiciles, à trois Aixois illustres : Nicolas-Claude Fabry de Peiresc, pp.91-103, 2002.

G. Paul-de-barry and . Génébrard, Cette période d'or est précédée d'une période « creuse », 1450-1549, où nous ne trouvons personne dont le souvenir a persisté jusqu'à aujourd'hui, ce qui peut s'expliquer en partie par la rareté des archives. Cette période de démarrage difficile est conforme à la vision de l'université proposée par Noël Coulet : « L'université créée en 1409 n'occupe encore à la fin du XV e siècle qu'une place modeste sur la carte universitaire de la France, D'autres noms de la base de données apparaissent dans les rues d'Aix, liés aux familles et mais non pas à une accepte le lien ténu de ce dernier avec l'université) sont contemporains et caractérisent en quelque sorte un âge d'or pour l'université, vol.82, pp.1550-1649

. L'âge-d' and . Le-règne-d'henri-iv-:-«-soumise-À-rude-Épreuve-durant-le-xvi-e-s, entre les invasions destructrices de Charles Quint et les malheurs de la guerre civile, la ville d'Aix « dans ce XVII e siècle, passe avec raison pour être une des plus belles villes de France, tant par la magnificence des maisons qu'on a eu soin de faire bâtir que par la grandeur de ses rues, de ses places et pour les autres ornements que l'on y ajoute tous les jours » (Louis Moreri, Grand Dictionnaire historique, 8 e édition, 1699)

. Au-contraire, entre 1550-1649 passent par Aix des personnes connues en sciences

, Joseph Lieutaud (qui aura une rue baptisée en son honneur), Michel Darluc et Jacques Daviel sont des médecins célèbres. L'enseignement du droit bénéficie de la présence de Joseph Jérome Siméon, Balthasar-Marie Émerigon, et Pierre-Toussaint Durand de Maillane, ces deux derniers n'ayant qu'un lien ténu avec l'université. En théologie, le jésuite Barthélémy Baudrand est un écrivain spirituel de renom, et en science le jésuite Aymé-Henri Paulhan se distingue. Le tableau 5 permet également de saisir l'importance de nos hypothèses dans la constitution de ce livre d'or. Si l'on adopte une définition stricte du périmètre de l'ancienne université d'Aix et de son corps professoral, en enlevant le collège bourbon (jésuites), les chanceliers, les érudits antérieurs à 1409, et les personnes ayant un lien distant ou douteux avec l'université, on perd les deux tiers de notre livre d'or. Il ne reste que dix personnes sur trente-quatre

, COULET (Noël), op. cit, p.70, 2012.

. Bernos-(marcel, Histoire d'Aix, p.161, 1977.

. Vovelle-(michel, Histoire d'Aix en Provence, ibid, pp.215-274

. Comme-d'autres-universités-en-france, Aix est souvent vue comme une université en déclin lors de la période moderne. Celle-ci semble avoir peu participé aux grands mouvements que connut l'Europe, au travers de la révolution scientifique et des lumières. Dans cet article, nous avons voulu donner de la substance à ce point de vue, et le qualifier, en nous centrant sur les caractéristiques des savants et érudits ayant participé à l'enseignement à Aix-en-Provence sous l'Ancien régime. Pour ce faire, nous avons construit une base de données prosopographique sur une longue durée, pp.1603-1763

, et apporte ainsi une première contribution, sur la période longue, à la compréhension de l'évolution du capital humain lié au corps professoral. Les deux mesures de longévité, âge moyen au décès et espérance de vie à 30 ans, indiquent toutes deux une hausse de la durée de vie sur la période 1650-1793. Ce résultat est en adéquation avec la littérature qui suggère que les élites sont précurseuses de l'accroissement de longévité. À cet égard, les professeurs à Aix s, L'analyse des données individuelles récoltées permet d'appréhender la démographie de cette population en termes de longévité et de mobilité

, Le récit du déclin doit toutefois être nuancé dans notre analyse par la trace en termes de notoriété laissée aujourd'hui par les universitaires aixois. Nous avons établi un indicateur de notoriété actuelle, principalement basé sur les ouvrages des professeurs ou consacrés aux professeurs, qui sont parvenus dans les bibliothèques participantes au catalogue mondial Worldcat. Cet indicateur met en avant l'existence d'un âge d'or au début du XVII e siècle avec Pierre Gassendi, Charles-Hannibal Fabrot, et, au travers d'un lien plus lâche avec l'université, Nicolas Fabri de Peiresc. Nous montrons ainsi l'absence d'un déclin franc en termes de notoriété pour la période consécutive (1650-1793), du moins si l'on adopte une vision étendue de l'université, incorporant les personnes gravitant à son pourtour et les intervenants du collège royal bourbon. L'étude permet par ailleurs de souligner l'importance du collège jésuite, pour sa contribution à l'enseignement des arts libéraux en Provence, et met en évidence sa plus-value en termes de capital humain, avec notamment la présence d'érudits comme Esprit Pezenas. L'analyse de l'évolution du capital humain des érudits aixois ne permet donc pas de retrouver le, Provence, nous montrons une réduction de la mobilité au cours du temps sur la période 1450-1793, principalement dans le domaine juridique, mais également pour les autres disciplines. Cette réduction témoigne d'un ancrage local plus marqué, mais également d'une attractivité nationale et internationale en déclin au cours du temps

. Toutefois, ce résultat est conditionné à l'inclusion dans notre échantillon de personnes intervenant à l'université sans en être pleinement membres. Notre résultat contredit donc partiellement la vision selon laquelle les universités deviennent caduques à la fin de la période moderne, et souligne l'importance de s'intéresser de plus près au corps professoral des anciennes universités françaises sur la longue durée

). Ferte-(patrick and L. De-cahors-au-xviii-e-siècle, le coma universitaire au siècle des Lumières, vol.1, pp.1700-1751, 1975.