Résumé : une traduction en français des vestiges de l’œuvre de Manéthon dit de sebennytos1 conservés en arménien dans la Chronique d’Eusèbe — que l’on nommait, dans la tradition savante du XIXe siècle, « l’Eusèbe arménien » — s’apparente à un défi dès lors qu’on remet en perspective les enjeux de l’œuvre d’un auteur méconnu des documents historiques et pourtant emblématique en raison de l’extraordinaire écho que son œuvre a connu à travers le temps, jusqu’à aujourd’hui.