L'Italie est faite, il reste à faire l'italien ! » Considérations sur la querelle entre G.I. Ascoli et A. Manzoni sur la « force centrifuge » et la « force centripète » de la langue italienne - Aix-Marseille Université Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Italies Année : 2022

L'Italie est faite, il reste à faire l'italien ! » Considérations sur la querelle entre G.I. Ascoli et A. Manzoni sur la « force centrifuge » et la « force centripète » de la langue italienne

Stefano Magni
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 1019973

Résumé

Au lendemain de l'unification politique de la péninsule, les Italiens n'avaient pas une langue commune. Le taux d'analphabètes était très élevé et le pourcentage d'italophones très faible. Face à cette situation dramatique, le Gouvernement italien promut l'action d'une commission ministérielle. A. Manzoni, qui dirigeait ce projet, décida de prendre des mesures visant à stimuler dans les autres régions la diffusion du florentin parlé. À l'encontre de ce projet, culturellement artificiel, le linguiste G.I. Ascoli attaqua l'aspect factice de ce programme linguistique, proposant un modèle de développement spontané et homogène de la langue comme aboutissement naturel de la rencontre des dialectes.
Au lendemain de l'unification politique de la péninsule, les Italiens n'avaient pas une langue commune. Le taux d'analphabètes était très élevé et le pourcentage d'italophones très faible. Face à cette situation dramatique, le Gouvernement italien promut l'action d'une commission ministérielle. A. Manzoni, qui dirigeait ce projet, décida de prendre des mesures visant à stimuler dans les autres régions la diffusion du florentin parlé. À l'encontre de ce projet, culturellement artificiel, le linguiste G.I. Ascoli attaqua l'aspect factice de ce programme linguistique, proposant un modèle de développement spontané et homogène de la langue comme aboutissement naturel de la rencontre des dialectes. Riassunto: All'indomani dell'unificazione politica della penisola, gli Italiani non avevano una lingua comune. Il tasso di analfabetismo era molto alto e la percentuale di italofoni molto bassa. Di fronte a questa tragica situazione, il Governo italiano promosse l'azione di una commissione ministeriale. A. Manzoni, che dirigeva tale progetto, decise di prendere misure mirate a stimolare, nelle altre regioni, la diffusione del fiorentino parlato. Si oppose a questo progetto, giudicato artificiale dal punto di vista culturale, il linguista G.I. Ascoli che ne denunciò l'aspetto fittizio, proponendo un programma linguistico alternativo di sviluppo spontaneo ed omogeneo della lingua come risultato naturale dell'incontro dei dialetti tra di loro.
Fichier principal
Vignette du fichier
Articolo Manzoni Ascoli (revu)-1.pdf (206.78 Ko) Télécharger le fichier

Dates et versions

hal-03949293 , version 1 (20-01-2023)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03949293 , version 1

Citer

Stefano Magni. L'Italie est faite, il reste à faire l'italien ! » Considérations sur la querelle entre G.I. Ascoli et A. Manzoni sur la « force centrifuge » et la « force centripète » de la langue italienne. Italies, 2022, XXVI, pp.61-74. ⟨hal-03949293⟩
17 Consultations
29 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More