Résumé : Depuis une trentaine d’années, les villes européennes sont confrontées à l’occupation de terrains par des populations migrantes d’Europe de l’Est. Dans le traitement de cette « question Rom », Turin a choisi tour à tour l’expulsion de certains camps, la tolérance d’autres, qui a permis leur consolidation, et la création de camps « officiels » encadrés. Au-delà de leur contradiction apparente, ces politiques convergent dans la relégation spatiale et le maintien sous contrôle des populations concernées