Rossellini et Alberti. La "perspectiva televisualis", ou le cinéma dépi(c)té
Abstract
En 1972, Roberto Rossellini tourne pour la télévision italienne le triptyque L’Âge de Cosme / L’Età di Cosimo de’ Medici, dans lequel —voir le deuxième film, Le Pouvoir de Cosme / Il Potere di Cosimo, et surtout le troisième, Leon
Battista Alberti (qui me retiendra principalement) – un peintre qui n’en est pas vraiment un, un peintre souvent dénigré, Alberti donc (1404-1472), occupe le site central et occulte peu à peu la figure du célèbre banquier. Théoricien de la
peinture, de la sculpture et de l’architecture ante omnia (mais aussi l’un des parangons de l’uomo universale cher à l’époque: fonctionnaire pontifical, mathématicien, dramaturge, moraliste, cryptographe, etc.), encyclopédiste exalté
de l’union des arts et des sciences, l’auteur du notoire De pictura(1435)fixa le premier par écrit les principes de la nouvelle peinture, parmi plusieurs concurrentes, soit ceux de la perspectivaartificialisstatique et monofocale.
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